Marine Le Pen candidate en 2022 si elle est la mieux placée au FN

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Par AFP - Paris
Publié le 29 mai 2018 - 12:18
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La présidente du Front national Marine Le Pen lors d'une conférence de presse le 23 mai 2018 à l'Assemblée nationale à Paris
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© Alain JOCARD / AFP/Archives
La présidente du Front national Marine Le Pen lors d'une conférence de presse le 23 mai 2018 à l'Assemblée nationale à Paris
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Marine Le Pen sera candidate à la présidentielle de 2022 si elle est "la mieux placée" au sein du Front national qu'elle préside depuis 2011, a-t-elle réaffirmé mardi après le retour sur le devant de la scène de sa nièce Marion Maréchal.

"C'est dans quatre ans, on aura largement le temps de voir qui est le mieux placé. Si quelqu'un d'autre que moi est mieux placé, alors je le soutiendrai car je me bats non pas pour moi-même mais pour nos idées", a déclaré sur Radio Classique la finaliste de la présidentielle de 2017.

La dirigeante frontiste a assuré que "non", sa nièce Marion Maréchal, qui va lancer une école à Lyon de sciences politiques avec des intervenants issus de toutes les tendances de l'extrême droite, ne revenait pas en politique, mais qu'elle pouvait revenir au FN, où elle a toujours sa carte, "quand elle veut".

"Marion m'a dit +Je m'engage dans ce projet professionnel j'y tiens énormément et je n'entends pas effectuer de retour en politique, en tout cas pour l'instant+", a déclaré Mme Le Pen. "Venir dire qu'en réalité elle a un agenda caché, qu'elle dissimulerait, non, je crois à sa franchise, je crois à son honnêteté"

"C'est probablement triste pour certains mais c'est ainsi", a-t-elle ajouté.

Marine Le Pen a expliqué que son "objectif" était les élections européennes et "pas les élections présidentielles".

A l'égard du scrutin européen de 2019, elle a noté qu'Emmanuel Macron faisait "le rassemblement, il fait l'alliance des mondialistes. A charge pour nous de faire l'alliance de ceux qui défendent la nation. Effectivement, si nous ne le faisons pas, alors nous lui donnerons un avantage considérable".

"Aujourd'hui, soit on supprime les élections et on donne définitivement les clés à l'UE (...), soit on reprend notre liberté et on se réapproprie l'idée que c'est le peuple qui décide", a-t-elle développé en dénonçant à nouveau "la captation de la démocratie" en Italie "par les puissances financières", après le refus, par le président italien, de nommer un gouvernement populiste eurosceptique.

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