Mélenchon tient son premier meeting pour la présidentielle, "le défilé de la France insoumise"
La foule était nombreuse et compacte dimanche 5 place Stalingrad à Paris pour le premier meeting de Jean-Luc Mélenchon, candidat déclaré à la présidentielle de 2017 et crédité de 12% d'intentions de vote dans les sondages.
"Je vous appelle à une campagne qui n'est pas simplement faite pour témoigner, je vous appelle à une campagne pour conquérir le pouvoir!", a harangué l'ancien candidat de 2012. "Pour qu'elle soit victorieuse, il faut qu'on s'y implique tous, que chacun d'entre vous, à son poste de travail, dans son rôle dans la société, vous soyez les révolutionnaires pour changer la société de fond en comble", a-t-il poursuivi face à plus de 10.000 personnes réunies (on a même refusé du monde) pour "le défilé de la France insoumise".
Cheminots, postiers, féministes, intermittents, métallurgistes, taxis ou encore lycées… Les militants ont d’abord applaudi plusieurs cortèges représentant la "France insoumise" chère au député européen.
Développant son discours sur la souffrance au travail et le rôle central qu'il faut donner à l'écologie, Jean-Luc Mélenchon souhaite "remettre 100 milliards d'euros" dans les services publics et "le 100% d'énergies renouvelables". Défendant fermement sa stratégie de se déclarer candidat tôt, car ce n'est pas "en se groupant comme un troupeau affolé derrière les moins-disants, les plus usés, les derniers arrivés, que nous trouverions notre chemin". Il n'a pas manqué de lancer une petite pique au Parti communiste, fustigeant "les obscurs conciliabules de je ne sais quelle primaire".
Rappelant avoir réuni autour de son nom 4 millions de voix en 2012, il a demandé à chacun de ses électeurs d'alors d'en convaincre un autre: "nous avons été 4 millions, nous devons être 8 millions". "C'est en convaincant un par un, une par une que nous allons avancer pour finalement gagner", a-t-il parié, fort du succès de ce premier meeting.
Jean-Luc Mélenchon a déjà ciblé ses adversaires: François Hollande et Manuel Valls, qualifiés de "Plouf et Chocolat", mais aussi… Nicolas Sarkozy: "il est le plus dangereux, car le plus déterminé".
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