Pour Bayrou, Sarkozy est le seul "responsable" de l'arrivée de Hollande à l'Elysée en 2012
François Bayrou, président du MoDem, a accusé ce lundi 24 Nicolas Sarkozy d'être le seul "responsable" de l'arrivée de François Hollande à l'Elysée en 2012, en réponse aux attaques de l'ancien président sur son soutien à Alain Juppé à la primaire de la droite. "Responsable de l'entrée de François Hollande à l'Elysée, il n'y en a qu'un, il s'appelle Nicolas Sarkozy", a affirmé M. Bayrou sur BFMTV et RMC.
"Parce que c'est Nicolas Sarkozy, par sa pratique, par sa manière d'être, par ses attitudes et par ses gestes, qui a convaincu quelque chose comme 3 millions de Français qui n'étaient pas de gauche d'empêcher qu'il soit renouvelé dans son mandat. De ces trois millions de Français, j'étais", a poursuivi le maire de Pau, qui avait voté pour François Hollande en mai 2012 et soutient désormais Alain Juppé. Nicolas Sarkozy a demandé jeudi à François Bayrou et au président de l'UDI Jean-Christophe Lagarde de "respecter la règle de la primaire" des Républicains et d'en soutenir le vainqueur même si leur favori, Alain Juppé, était battu. "La règle, c'est surtout de ne pas se servir, pour sortir du socialisme, de celui qui nous y a fait entrer", avait lancé l'ancien président à l'adresse de François Bayrou.
"On ne peut pas sortir du socialisme avec celui qui nous y a fait rentrer, surtout lorsqu'il annonce par avance qu'il ne respectera pas le choix des électeurs de la primaire si son candidat n'est pas choisi", ont renchéri ce week-end, dans un appel "Pour une primaire de clarté" publié par le JDD les soutiens de Nicolas Sarkozy.
"Ca sent la panique, la panique dans les rangs", a commenté M. Bayrou. Selon lui les signataires de cet appel "se trompent profondément (...) parce que ce que les Français aiment dans la candidature d'Alain Juppé, c'est qu'il est en effet capable d'élargir la base qui va le soutenir, de faire en sorte qu'il ne soit plus un président d'affrontement, de proposer des lignes et des réformes qui sont des lignes et des réformes fortes, et cependant de ne pas être dans la brutalité".
À LIRE AUSSI
L'article vous a plu ? Il a mobilisé notre rédaction qui ne vit que de vos dons.
L'information a un coût, d'autant plus que la concurrence des rédactions subventionnées impose un surcroît de rigueur et de professionnalisme.
Avec votre soutien, France-Soir continuera à proposer ses articles gratuitement car nous pensons que tout le monde doit avoir accès à une information libre et indépendante pour se forger sa propre opinion.
Vous êtes la condition sine qua non à notre existence, soutenez-nous pour que France-Soir demeure le média français qui fait s’exprimer les plus légitimes.
Si vous le pouvez, soutenez-nous mensuellement, à partir de seulement 1€. Votre impact en faveur d’une presse libre n’en sera que plus fort. Merci.