Primaire à gauche : 400.000 votants à la mi-journée sur 63% des bureaux, extrapolé à 600.000
Des premiers chiffres encourageants pour le PS et ses alliés. La participation à la primaire organisée par le Parti socialiste et des partis amis atteignait dimanche à la mi-journée le chiffre de 400.000 votants sur 63% des 7.530 bureaux de vote, a annoncé vers 13h Christophe Borgel, président du Comité national d'organisation de la primaire, au siège du Parti socialiste.
"Nous sommes à 400.000 votants, ce qui nous donnerait si on faisait une extrapolation sur la totalité aux alentours de 600.000 votants", a déclaré M. Borgel devant la presse. Selon lui, "la participation est variée et variable selon les endroits".
"Il y a quand même du monde dans les bureaux de vote de la primaire, au cours d'une matinée où la température était plus que polaire, et nous pouvons constater selon les échos que nous avons venant des présidents de bureaux de vote que dans toute une série d'endroits il y a actuellement une montée en puissance du vote avec des files d'attente", a-t-il ajouté.
Au premier tour de la primaire de la gauche en 2011, la participation était de 800.000 votants à la mi-journée, sur deux tiers des 9.425 bureaux de vote ouverts à l'époque. Pour la récente primaire de la droite, les organisateurs avaient annoncé 1,1 million de votants à la mi-journée, pour plus de 10.000 bureaux.
"On ne pensait pas avoir dès le début de la matinée, compte tenu de la météo, une masse de gens dans les bureaux de vote", a précisé un peu plus tard M. Borgel sur BFMTV. "Je pense que la participation va monter dans la journée".
Les organisateurs de la primaire espèrent entre 1,5 et 2 millions de votants, pour donner au candidat choisi l'élan indispensable pour se hisser dans le duel présidentiel final du 7 mai, actuellement plutôt promis à François Fillon et Marine Le Pen.
"Il faut qu'il y ait ce soir le maximum de votants", a ajouté M. Borgel.
Les sondages placent généralement le candidat vainqueur de la primaire, quel qu'il soit, en 5e position, derrière l'ancien ministre Emmanuel Macron et le représentant de la France insoumise Jean-Luc Mélenchon.
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