Sens commun : Christophe Billan abandonne la présidence du mouvement politique de droite
Les têtes pensantes des Républicains, comme Laurent Wauquiez et Maël de Calan, réclamaient une clarification de ses positions et son exclusion, il a décidé de démissionner de son propre chef. Christophe Billan, président de Sens commun, a annoncé jeudi 9 au soir dans Le Figaro qu'il quittait la tête du mouvement politique, pendant de La manif pour tous au sein même du parti de droite.
Cette décision fait suite à la polémique qu'il avait déclenchée il y a deçà un mois, quand il avait déclaré envisager un rapprochement avec Marion Maréchal-Le Pen (défendant ainsi une union de toutes les droites) et donc rendu possible une alliance de Sens commun avec le Front national.
Christophe Billan s'est expliqué sur cette affaire. "J'ai répondu à une hypothèse formulée par un journaliste. +Si elle revenait, seriez-vous prêt à collaborer avec elle?+ J'ai répondu par l'affirmative en subordonnant cette collaboration à deux conditions: son retour effectif et la rupture avec le FN", a-t-il dit, en insistant bien sur le mot "rupture".
"Tant que je reste un point de crispation, Sens commun ne peut pas remplir sa fonction, qui est de peser sur le débat des idées. Il faut que l'on sorte de cette espèce de procès stalinien, de cette tempête dont le but est de réduire au silence Sens commun", a-t-il aussi déclaré dans Le Figaro Christophe Billan.
Et le désormais ex-président de Sens commun n'en démord pas. Pour lui, Marion Maréchal-Le Pen aura bel et bien un rôle à jouer à droite dans une optique de refonte de l'échiquier politique, et si elle continue à être mise de côté par le Front national et sa tante Marine Le Pen.
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