Pas d'alliance avec le FN, pas de visite à Sens commun... Laurent Wauquiez clarifie les choses
Le candidat à la présidence des Républicains Laurent Wauquiez était l'invité de la matinale de RTL ce mercredi 11. Il a profité de son interview avec Elizabeth Martichoux pour revenir sur sa position vis-à-vis du Front national.
Le président de la région Auvergne-Rhône-Alpes a bien précisé que s'il était élu "il n'y (aurait) aucune alliance avec des élus du Front national. Et tout ceux qui ne partagent pas cette ligne ne feront pas partie de (son) équipe". Ses détracteurs dénoncent souvent une certaine porosité de ses idées avec celles du parti de Marine Le Pen. L'idée a été accentuée par Marion Maréchal-Le Pen en mai dernier: dans une interview à Valeurs Actuelles, elle expliquait avoir "des choses à se dire et à faire" avec le républicain.
"Notre famille a besoin de retrouver de la clarté", a-t-il ajouté alors que la journaliste lui a parlé de Sens commun. En attendant que cette branche très conservatrice de LR clarifie ses positions, Laurent Wauquiez a annoncé qu'il ne se rendrait pas à leur université de rentrée qui aura lieu dimanche 15. "Après les propos qu'ils ont tenu, je considère qu'il faut que Sens Commun clarifie ses positions. Je les recevrai et je donnerai ma position en fonction de ce que sera leur clarification", a-t-indiqué en faisant référence à l'interview du président du mouvement dans l'édition du mois d'octobre de L'Incorrect.
Christophe Billand tendait alors la main à la jeune retraitée de la vie politique Marion Maréchal-Le Pen. "Il ne faut s'interdire de parler avec personne et il faudra bien aller parler aux électeurs de droite qui ont quitté LR. (...)Le problème de Marion Maréchal-Le Pen reste le nom Le Pen et non la plupart de ses idées", avait-il expliqué. Mardi 10, un communiqué pour rectifier cette interview a été publié par Sens Commun.
De plus, Laurent Wauquiez a annoncé qu'il souhaitait l'exclusion des ministres et des pro-Macron de son parti: "C'est vraiment un mauvais feuilleton qui doit s'achever. Jusqu'au bout, j'ai espéré que l'on pouvait tendre la main, mais je pense qu'il y a des limites à l'hypocrisie et au cynisme. Gérald Darmanin était candidat sur une liste En Marche et prétend toujours être aux Républicains. Thierry Solère explique tous les matins que Les Républicains sont morts, mais nous dit en même temps qu'il veut rester. (...) Il est temps que cela s'arrête".
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