Six personnes arrêtées après des violences à la Sorbonne
Six personnes ont été arrêtées suite à des violences contre des étudiants de la Sorbonne. C'est le parquet de Paris qui a confirmé l'information ce vendredi 11.
Plusieurs syndicats étudiants, dont l'UNEF, avaient dénoncé jeudi 10 l'agression d'étudiants qui occupaient le site de Malesherbes dans le 17e arrondissement de Paris. Ceux-ci s'opposent à la réforme de l'université, la loi sur l'Orientation et la réussite des étudiants (ORE).
Ils estiment en effet que celle-ci met en place une sélection à l'entrée.
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Mais jeudi, ces militants ont été pris à partie par un groupe de personnes violentes. L'UNEF a dénoncé ces violences, organisées selon elle par un "groupuscule fasciste".
Six personnes ont finalement été arrêtées. Il s'agit de trois personnes majeures et de trois autres mineures. La police les soupçonne de participation à un groupement formé en vue de la préparation de violences ou de dégradations, de violences en réunion et avec arme, de vol en réunion et de dégradation du bien d'autrui commis en réunion. Les six suspects ont été placés en garde à vue.
Depuis quelques semaines de nombreuses universités sont bloquées par des étudiants qui s'opposent à l'ORE. Les cours à l'université de Nanterre sont aussi largement perturbés. Des partiels devaient d'ailleurs avoir lieu ce vendredi dans un centre d'examen à Arcueil, dans le Val-de-Marne. Mais les centaines d'étudiants n'ont pas pu accéder aux salles, bloquées par des opposants à la loi.
La gare de Nanterre-Université a aussi été vandalisée dans la nuit de jeudi à ce vendredi, peu après minuit. La ministre des Transports Elisabeth Borne a fermement condamné ces violences. "Aucun combat ne peut justifier de tels agissements visant le service public", a dénoncé la ministre.
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