Brexit : la date du 1er janvier 2019 évoquée par un ministre

Auteur(s)
La rédaction de FranceSoir.fr avec AFP
Publié le 18 juillet 2016 - 10:58
Image
Les drapeaux européen et britannique.
Crédits
©Flickr/Creative Commons
Le gouvernement britannique n'a toujours pas activé l'article 50 du Traité de Lisbonne, qui permet de lancer la procédure de sortie de l'UE.
©Flickr/Creative Commons
Le Brexit pourrait être effectif le 1er janvier 2019, et même avant "si nécessaire", selon le ministre britannique du Commerce international. Londres envisagerait donc de déclencher la procédure de sortie d'ici la fin de l'année, ce que l'Union européenne la presse de faire.

Le ministre britannique du Commerce international a indiqué dimanche qu'il tablait sur le 1er janvier 2019 comme date de sortie effective de l'Union européenne pour le Royaume-Uni qui dit avoir entamé des discussions avec l'Australie et le Canada.

Ce calendrier impliquerait que le gouvernement britannique active d'ici la fin de l'année l'article 50 du Traité de Lisbonne, qui permet de notifier formellement la volonté du pays de quitter l'UE et ouvre sur une période de négociations de deux ans.

Le 1er janvier 2019 "est la date sur laquelle je travaille et elle pourrait être avancée si nécessaire", a déclaré au Sunday Times le ministre Liam Fox, un eurosceptique historique dont la mission spécifique est de développer les liens avec les pays hors de l'Union européenne.

M. Fox indique, à cet égard, avoir déjà entamé des discussions informelles avec plusieurs pays, dont le Canada, en vue de nouer des accords de libre échange, même si le Royaume-Uni ne peut signer aucun accord avant d'avoir quitté l'UE.

Le ministre, qui doit se rendre aux États-Unis la semaine prochaine, a dit "se pencher sur une douzaine d'accords de libre-échange en dehors de l'UE pour être prêts lorsque nous quitterons" l'union.

La nouvelle Première ministre Theresa May s'est, elle, entretenue samedi 16 avec son homologue australien Malcolm Turnbull qui, selon Downing Street, espère nouer dès que possible un accord de libre échange avec le Royaume-Uni.

"C'est très encourageant que l'un de nos plus proches alliés internationaux cherche déjà à établir un tel accord. Cela montre que le Brexit peut marcher pour le Royaume-Uni", a souligné Theresa May dans un communiqué.

Avant d'être investie mercredi dernier, la Première ministre avait indiqué qu'elle ne comptait pas activer l'article 50 "avant la fin de l'année", alors que la Commission européenne refuse de débuter les négociations sans ce préalable.

Lors de sa première visite officielle, vendredi à Édimbourg, Theresa May a souligné qu'elle cherchait d'abord à "unifier l'approche du Royaume-Uni", alors que l’Écosse s'est prononcée à 62% pour un maintien dans l'UE. Nicola Sturgeon, la Première ministre de l’Écosse, a déclaré dimanche à la BBC que cette intention renforçait "de manière considérable la position de l’Écosse".

 

À LIRE AUSSI

Image
Les drapeaux du Royaume-Uni et de l'Union européenne
Brexit : le FMI revoit à la baisse la croissance de la France pour 2017
Selon le FMI, le Brexit ne devrait pas avoir d'impact sur la croissance française en 2016. Toutefois, l'organisme a revu à la baisse ses prévisions pour 2017. Une bais...
12 juillet 2016 - 22:42
Tendances éco
Image
Des chalutiers pêchant dans les eaux françaises.
Brexit : la pêche en haute mer française pourrait tout perdre
Le secteur de la pêche, l'un des poumons économiques des régions côtières françaises, pourrait souffrir du Brexit. Si le Royaume-Uni décide de nationaliser ses eaux te...
12 juillet 2016 - 13:17
Tendances éco
Image
François Hollande.
Brexit : Hollande annonce que la décision britannique ne peut être "reportée" ni "annulée"
François Hollande a affirmé jeudi que la décision du Royaume-Uni de quitter l'Union européenne ne peut être "reportée" ou "annulée". "Maintenant il faut en tirer les c...
01 juillet 2016 - 17:44
Politique

L'article vous a plu ? Il a mobilisé notre rédaction qui ne vit que de vos dons.
L'information a un coût, d'autant plus que la concurrence des rédactions subventionnées impose un surcroît de rigueur et de professionnalisme.

Avec votre soutien, France-Soir continuera à proposer ses articles gratuitement  car nous pensons que tout le monde doit avoir accès à une information libre et indépendante pour se forger sa propre opinion.

Vous êtes la condition sine qua non à notre existence, soutenez-nous pour que France-Soir demeure le média français qui fait s’exprimer les plus légitimes.

Si vous le pouvez, soutenez-nous mensuellement, à partir de seulement 1€. Votre impact en faveur d’une presse libre n’en sera que plus fort. Merci.

Je fais un don à France-Soir

Les dessins d'ARA

Soutenez l'indépendance de FS

Faites un don

Nous n'avons pas pu confirmer votre inscription.
Votre inscription à la Newsletter hebdomadaire de France-Soir est confirmée.

La newsletter France-Soir

En vous inscrivant, vous autorisez France-Soir à vous contacter par e-mail.