COP21 : François Hollande estime que le climat est "l'affaire de tous les habitants de la planète"
"C'est à chaque individu de savoir ce qu'il peut faire pour préserver la planète" a déclaré François Hollande lors de son arrivée au Conseil économique, social et environnemental (CESE), où s'est tenu le Sommet des consciences ce mardi. Initiée par Nicolas Hulot, cette réunion qui comptait une quarantaine de personnalités politiques, religieuses et morales, a évoqué les enjeux du réchauffement climatique et les négociations liées à la conférence sur le climat (COP 21) qui se tiendra à Paris en décembre prochain.
La France veut encourager la diminution de la consommation des énergies fossiles (transports, industries, chauffage…) et ainsi réduire l'atmosphère de 2 degrés d'ici un siècle. "Pour y parvenir, nous avons besoin d'un accord sur le climat, d'un accord ambitieux", a déclaré le chef de l'Etat. Car nous savons que si rien n'est fait, ce n'est pas 2 degrés, mais 4 degrés qui sera l'indicateur du réchauffement de la planète", a-t-il déploré devant des personnalités comme l'ancien secrétaire général des Nations unies Kofi Annan, le prix Nobel de la paix 2006 Muhammad Yunus, ou encore, le patriarche orthodoxe de Constantinople (actuel nom de la ville turque d'Istanbul) Bartholomée.
"Il y a des philosophies, des convictions, des diversités dans le monde qui doivent à un moment s'unir, s'unir pour prendre des décisions", a insisté François Hollande, rappelant à la tribune du Palais d'Iéna que le climat "n'est pas une affaire de chefs d'Etat et de gouvernement" mais "l'affaire de tous les habitants de la planète". Selon le président, aboutir à un accord sur le climat, signifie "renoncer à utiliser 80% des ressources d'énergies fossiles facilement accessibles dont nous disposons encore. Nous pouvons le vivre comme une contrainte, c'en est une. Mais c'est aussi une opportunité de bâtir un monde plus sûr et plus équitable" a souligné François Hollande. Ce dernier est fier que la France soit un symbole pour les citoyens du monde entier et espère que "l'histoire peut s'écrire à Paris cette fois-ci, pour l'avenir de la planète".
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