Grèce : Alexis Tsipras remanie son gouvernement et se sépare des frondeurs

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B. Azaïs
Publié le 18 juillet 2015 - 13:46
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Alexis Tsipras.
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©Christian Hartmann/Reuters
Alexis Tsipras a décidé de rermanier son gouvernement et de remplacer ses frondeurs
©Christian Hartmann/Reuters
Suite à la rébellion d'une partie de sa majorité lors du vote au Parlement des réformes imposées par l'Europe, le premier ministre Alexis Tsipras a décidé de remanier son gouvernement et de remplacer certains de ses frondeurs.

C’était prévisible. Le premier ministre grec a procédé à un remaniement de son gouvernement. Le premier depuis son arrivée au pouvoir il y a six mois. Ainsi, Alexis Tsipras s’est séparé de trois de ses ministres frondeurs, après avoir affronté une rébellion d’une partie de sa majorité lors du vote au Parlement, au cours duquel une série de mesures imposées par les créanciers avaient été adoptées.  

Le premier ministre a donc remplacé le ministre de l'Énergie et des Infrastructures Panagiotis Lafazanis et la ministre adjointe aux Finances Nadia Valavanis, qui s’était publiquement opposée au  programme d’aide proposé par l’Europe et qui avait elle-même présenté sa démission. Le ministre délégué au Travail, Dimitris Stratoulis et le ministre délégué à la Défense, Costas Isychos, ont également été remplacés. Euclide Tsakalotos conserve quant à lui, ses fonctions au ministère des Finances en remplacement de Yanis Varoufakis.

Olga Gerovassili, une parlementaire du parti Syriza, devient porte-parole du gouvernement et Christoforos Vernardakis, est nommé au poste de secrétaire d'Etat à la Défense. Les nouveaux ministres nommés par Alexis Tsipras devraient prêter serment au cours de la journée. Cette semaine, le Parlement grec a adopté les premières réformes imposées par ses créanciers, lesquelles ont largement été critiquées par le peuple. Notamment la hausse de la TVA et la réforme des retraites.

Alexis Tsipras avait concédé que ces réformes étaient éloignées de ses promesses de campagne et que si lui-même n'y croyait pas, elles étaient nécessaires pour assurer l'avenir de la Grèce au sein de l'Europe. Faute de réformes et donc d'accord avec ses créanciers, la Grèce pourrait en effet sortir de la zone euro.

Cette première étape reste le début d’un long et sinueux chemin bordé par l’austérité.

 

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