John Kerry : les Etats-Unis et l'Iran ont "un intérêt commun" à lutter contre l'Etat islamique
"L'ennemi de mon ennemi est mon ami" dit l'adage. C'est en substance ce qu'a voulut exprimer le secrétaire d'Etat aux Affaires étrangères américain alors qu'il était interrogé sur les relations que sont pays entretien avec l'Iran.
"Nous avons au moins un intérêt commun, mais pas de coopération", a déclaré John Kerry au sujet des frappes aériennes menées par les deux pays contre le groupe Etat islamique en Irak et en Syrie. Et d'ajouter: "ils ont fait des choses qui nous aident(…). Mais nous ne nous coordonnons pas avec eux, nous n’y travaillons pas et nous ne leur avons pas demandé de le faire".
Le secrétaire d'Etat aux Affaires étrangères a reconnu que la république iranienne chiite représentait un allié de circonstances dans la guerre que mène la coalition internationale contre l'Etat islamique sunnite. En effet, à la demande du gouvernement irakien chiite, Téhéran a déployé des troupes au sol en Irak pour appuyer les forces de sécurité dans leur combat contre les djihadistes de Daech (acronyme arabe de l'Etat islamique).
Les Etats-Unis et l'Iran n'entretiennent plus de relations diplomatiques depuis 35 ans et la crise des otages: du 4 novembre 1979 au 20 janvier 1981, cinquante-deux diplomates et civils américains ont été retenus en otage par des étudiants iraniens dans l'Ambassade des États-Unis à Téhéran.
A la faveur des négociations entre les grandes puissances et l’Iran sur son programme nucléaire qui doivent aboutir d’ici au 31 mars, Washington et Téhéran semblent tendre vers un léger réchauffement des relations diplomatiques.
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