Yanis Varoufakis compare les actions de ses créanciers à du "terrorisme"

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B. Azaïs
Publié le 04 juillet 2015 - 14:09
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Yanis Varoufakis.
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©Marko Djurica/Reuters
"Ce qu'ils font avec la Grèce a un nom: terrorisme", a déclaré Yanis Varoufakis, le ministre des Finances grec.
©Marko Djurica/Reuters
Le ministre des Finances grec Yanis Varoufakis a déclaré au quotidien El Mundo que ce que font les créanciers à la Grèce "s'appelle du terrorisme".

A la veille du référendum annoncé par le premier ministre grec Alexis Tsipras, le ministre des Finances grec a traité ses créanciers de terroristes. En effet, dans un entretien accordé au quotidien espagnol El Mundo, Yanis Varoufakis a déclaré: "Ce qu'ils font avec la Grèce a un nom: terrorisme". Accusant la Banque Centrale Européènne (BCE), le Fonds Monétaire international (FMI) et la Commission européenne de vouloir "humilier les Grecs", le ministre des finances, ancien professeur d’économie, a affirmé que les banques avaient été fermées dans le but d’apeurer le peuple. "Pourquoi est-ce qu'ils nous ont forcés à fermer les banques? Pour insuffler la peur aux gens. Et quand il s'agit de répandre la peur, on appelle ce phénomène le terrorisme", a-t-il déclaré.

A défaut d’être parvenu à trouver un accord avec ses créanciers, Yanis Varoufakis appelle les Grecs à voter "non" au référendum afin d’être en position de force lors de la reprise des négociations. "Il y aura un accord avec les créanciers, j'en suis complètement et absolument convaincu. L'Europe a besoin d'un accord, la Grèce a besoin d'un accord", a affirmé le ministre des Finances qui a promis de démissionner si le "oui" l’emportait.

Et si tel était le cas, le premier ministre reprendrait les négociations même si selon Yanis Varoufakis, cette réponse serait un message de peur. "Je crois que dans toute l'Europe il y a besoin de partis comme Syriza et Podemos, des partis à la fois critiques à l'égard du système mais en même temps pro-européens et démocrates. Ceux qui nous détestent veulent nous faire passer pour anti-européens, mais non, ce n'est pas vrai, nous ne le sommes pas".

 

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