DSK de retour sur Twitter

Dominique Strauss-Kahn a activé son compte Twitter dimanche 21 et publié un unique et curieux message. Après des années de tourments judiciaires et une discrétion absolue, le retour de DSK sur le réseau social a entraîné une foule d'abonnements et de commentaires.

Dominique  Strauss-Kahn est de retour sur le devant de la scène, numérique en tout cas. L'ancien directeur du FMI est de nouveau présent sur le réseau social Twitter. DSK y a créé son compte officiel et publié son premier tweet dimanche 21, moins de 10 jours après sa relaxe dans le procès du Carlton de Lille.

Et le premier Tweet de DSK est à la fois simple et assez énigmatique. Il ne s'agit que de quelques mots en anglais, publiés sous la forme d'une image: "Hello Twitter! Jack is back", en français: "Salut Twitter! Jack est de retour".

Si l'idée du "retour" est assez évidente, la référence à "Jack" l'est beaucoup moins. Certains y voit un clin d'œil à la série d'espionnage 24 heures chrono et à son héros Jack Bauer. Un documentaire intitulé Jack is back avait été réalisé en 2014 en prévision de la sortie de la saison 9.

Toujours est-il que l'activation du compte de Dominique Strauss-Kahn est loin d'être passée inaperçue. Alors que son premier tweet n'a été mis en ligne que dimanche 21 dans l'après-midi, plus de 23.000 personnes suivaient déjà le compte de DSK ce lundi matin. Son unique message avait été retweeté plus de 2.500 fois et suscité une avalanche de commentaires, parfois de bienvenu, souvent moqueurs.

D'un retour sur Twitter à un retour en politique, il y a un gouffre que certains franchissent aisément. Mais pour l'instant, le compte de DSK n'a rien de celui d'un homme politique: photo en noir et blanc avec barbe de trois jour et un descriptif succinct rappelant simplement ses anciens postes de ministre des Finances, de directeur du FMI et de conseiller en stratégie financière.

Il n'est d'ailleurs pour l'instant abonné qu'à cinq comptes: celui de sa compagne, Myriam L'Aouffir, de deux prix Nobel d'économie, Paul Krugman et Joseph E. Stiglitz, et deux journaux britanniques, The Economist et le Financial Times.