Des pertes colossales, des avions cloués au sol, l’aviation en danger imminent !
Les fermetures de frontières, l’adoption de règles de confinement de plus en plus strictes, les avions restent cloués au sol, les aéroports voient leur activité réduite au strict minimum quand ils ne sont pas fermés, et les constructeurs se désolent de l’évaporation des commandes pour les mois à venir.
Tout le secteur est touché, et les conséquences financières sont dramatiques. 90 % de la flotte d’Air-France KLM ne vole plus depuis le début de la pandémie, et la situation est identique pour Delta Airlines ou Lufthansa. Les compagnies aériennes cumulent déjà 250 milliards de dollars (230 milliards d’euros) de pertes, et si la situation n’évolue pas, plus de la moitié de ces compagnies aériennes auront disparu d’ici juin.
Un temps long pour retrouver un semblant de normalité
Le cabinet de conseil Archery Strategy Consulting (ASC) a publié une étude, soulignant à quel point la situation aurait des conséquences lourdes sur tout le secteur aéronautique, partout dans le monde. Le scénario le plus optimiste estime qu’il faudra 3 ans minimum pour retrouver une situation comparable à celle préexistante à l’épidémie, et une décennie complète pour que l’aviation renoue avec la croissance.
Les gouvernements ont déjà réagi pour sauvegarder ce pan de leur économie, et si la France est prête à « investir massivement pour sauver Air France de la faillite » , l’Etat fédéral de Donald Trump a déjà décidé d’insuffler 50 milliards de dollars pour soutenir les compagnies américaines.
Une aide massive des gouvernements, qui contredit les tentatives de limiter les trajets aériens, proposés il y a quelques mois. C’est donc bien des années, qu’il faudra pour que l’aviation civile retrouve des couleurs et concentre à nouveau l’attention des dirigeants politiques, pas forcément pour les mêmes raisons qu’aujourd’hui…
LIre aussi :
Quels sacrifices va-t-on devoir faire pour relancer l’économie française ?
L'article vous a plu ? Il a mobilisé notre rédaction qui ne vit que de vos dons.
L'information a un coût, d'autant plus que la concurrence des rédactions subventionnées impose un surcroît de rigueur et de professionnalisme.
Avec votre soutien, France-Soir continuera à proposer ses articles gratuitement car nous pensons que tout le monde doit avoir accès à une information libre et indépendante pour se forger sa propre opinion.
Vous êtes la condition sine qua non à notre existence, soutenez-nous pour que France-Soir demeure le média français qui fait s’exprimer les plus légitimes.
Si vous le pouvez, soutenez-nous mensuellement, à partir de seulement 1€. Votre impact en faveur d’une presse libre n’en sera que plus fort. Merci.