Drôle d’anniversaire pour les paris sportifs en ligne
Auteur(s)
FranceSoir
Publié le 14 mai 2020 - 11:25
Image
Crédits
©Capture d'écran
Les sites de paris sportifs ont vu leur fréquentation s'effondrer
©Capture d'écran
Cela fait tout juste dix ans que les paris sportifs en ligne ont été autorisés en France. Mais le secteur est dans la tourmente.
Et pour cause, avec la pandémie de coronavirus et l’arrêt de quasiment toutes les compétitions sportives, il n’y a plus grand-chose sur quoi parier. Les enjeux se sont effondrés. Leur volume a chuté de 90 % en France selon le président de Zeturf-Zebet France, Emmanuel de Rohan Chabot.
Football biélorusse
Pour les joueurs, les paris ont effectivement perdu de leur saveur, à moins d’être un fan du football biélorusse, dont les matchs ont été validés par l’Arjel, l’autorité de régulation des jeux en ligne. Faute de mieux.
Le secteur des paris sportifs en ligne représentait 1,4 milliard d’euros d’enjeux en 2019, sa progression a été forte et régulière depuis dix ans. Elle s’est retrouvée stoppée net et la récession économique qui s’annonce n’augure rien de bon. Comme le souligne Emmanuel de Rohan Chabot :
« Il ne faut pas se faire d’illusions. Nous ne vendons pas de produits de nécessité, le jeu reste un secteur superflu »
Les courses hippiques reprennent
Les courses hippiques ont elles aussi été stoppées net le 17 mars, mais leur reprise est amorcée depuis lundi. La saison a repris à Vichy, à huis-clos. Mais selon un article du Parisien, les turfistes ne reprennent que très timidement le chemin de leur PMU ou de leur site de pari agréé.
Finalement, le seul domaine qui tire son épingle du jeu durant la crise sanitaire est celui du poker. Sur les sites dédiés, le nombre de joueurs a grimpé en flèche pendant le confinement, et l’Arjel s’en était officiellement inquiétée.
A lire aussi :
L'article vous a plu ? Il a mobilisé notre rédaction qui ne vit que de vos dons.
L'information a un coût, d'autant plus que la concurrence des rédactions subventionnées impose un surcroît de rigueur et de professionnalisme.
Avec votre soutien, France-Soir continuera à proposer ses articles gratuitement car nous pensons que tout le monde doit avoir accès à une information libre et indépendante pour se forger sa propre opinion.
Vous êtes la condition sine qua non à notre existence, soutenez-nous pour que France-Soir demeure le média français qui fait s’exprimer les plus légitimes.
Si vous le pouvez, soutenez-nous mensuellement, à partir de seulement 1€. Votre impact en faveur d’une presse libre n’en sera que plus fort. Merci.