Le calcul du taux du livret A intégrera l'inflation, assure la Banque de France
Le calcul du taux du livret A "intégrera l'inflation des six derniers mois", a assuré mercredi le gouverneur de la Banque de France, François Villeroy de Galhau, au micro de RTL.
Concernant le taux du Livret A, "nous ferons le calcul de la formule qui intégrera l'inflation des six derniers mois (...) mi-janvier", a-t-il précisé, pour une décision qui devrait intervenir au 1er février 2022.
"L'épargne supplémentaire a sans doute touché son plafond depuis l'été dernier", a ajouté François Villeroy de Galhau. "Les Français commencent à l'utiliser un petit peu, prudemment, notamment pour l'immobilier."
"Le Livret d'épargne populaire (LEP), produit dont on parle moins, est lui, totalement protégé de l'inflation. C'est un produit très intéressant auquel beaucoup de Français ont droit", a poursuivi le gouverneur de la Banque de France.
Concernant l'assurance vie, placement phare des Français, "nous allons regarder sérieusement la question des frais de l'assurance vie, qui est très sensible pour les Français", a-t-il annoncé.
Avec l'ACPR, le gendarme des banques, "nous allons sur 2022 multiplier les enquêtes, les contrôles, les questionnaires". "Il ne s'agit pas forcement de baisser les frais parce que le travail de l'assurance vie mérite rémunération, mais il s'agit qu'ils soient transparents (...) et qu'ils soient justes", a-t-il poursuivi.
Un état des lieux avec des recommandations sera publié courant de l'année 2022, a annoncé le gouverneur de la Banque de France.
M. Villeroy de Galhau a également mentionné une "solution cas par cas" à propos des patrons d'entreprises qui n'arriveraient pas à rembourser leurs prêts garantis par l'Etat (PGE) pour mars 2022.
"La situation des entreprises nous paraît plus robuste, y compris les PME, qu'on pouvait le craindre", a-t-il déclaré, assurant qu'il n'y aurait pas de "tsunami de faillites".
Par ailleurs à l'approche de Noël, la Banque de France a alerté à propos de la fraude aux chèques.
"C'est à la fois le moyen de paiement le moins utilisé mais le plus fraudé", a affirmé M. Villeroy de Galhau.
La Banque de France a ainsi rappelé "un certain nombre de conseils de bon sens", à commencer par "bien remplir les rubriques à l'encre noire" ou encore "absolument éviter d'encaisser un chèque qui vous a été remis par un tiers".
L'article vous a plu ? Il a mobilisé notre rédaction qui ne vit que de vos dons.
L'information a un coût, d'autant plus que la concurrence des rédactions subventionnées impose un surcroît de rigueur et de professionnalisme.
Avec votre soutien, France-Soir continuera à proposer ses articles gratuitement car nous pensons que tout le monde doit avoir accès à une information libre et indépendante pour se forger sa propre opinion.
Vous êtes la condition sine qua non à notre existence, soutenez-nous pour que France-Soir demeure le média français qui fait s’exprimer les plus légitimes.
Si vous le pouvez, soutenez-nous mensuellement, à partir de seulement 1€. Votre impact en faveur d’une presse libre n’en sera que plus fort. Merci.