L'inquiétude gagne les prisons françaises : quelle solution ?
Les prisons françaises, elles-aussi, vivent au rythme de l’épidémie de coronavirus. Un détenu de Fresnes est décédé la semaine dernière touché par le Covid-19. Les détenus et le personnel pénitentiaire sont gagnés par l'inquiétude. Le confinement n'étant pas très applicable dans les cellules souvent en sur-occupation.
Au 1er janvier 2020, 41700 détenus sur les 70651 recensés étaient contraints de partager leur cellule avec d’autres. A l’heure du confinement, on comprend le danger de cette promiscuité, qui concerne 60 % des détenus dans les prisons françaises.
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Réduire le nombre de détenus en France, une priorité
Nicole Belloubet, la ministre de la Justice, pare au plus urgent et organise cette baisse nécessaire de la pression démographique dans les prisons françaises en expliquant que «la régulation de l’occupation des maisons d’arrêt constitue (…) une priorité pendant cette période».
Une situation à hauts risques
Les prisonniers vivent mal cette situation, estimant être oubliés des pouvoirs publics. Alors que les mesures de confinement s’appliquent partout en France, elles sont inapplicables dans les prisons et les maisons d’arrêt.
Le 16 mars dernier, un détenu de 74 ans de la prison de Fresnes est décédé suite à son infection par le coronavirus Covid-19, et tous redoutent l’émergence de nouveaux foyers dans les établissements pénitentiaires.
La tension palpable, qui pourrait rapidement dégénérer, a été renforcée depuis que les parloirs ne sont plus possibles, notamment à cause du strict respect des règles de confinement applicables à la population.
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