Mauvais démarrage des soldes d'hiver, selon une organisation professionnelle
Les soldes d'hiver, plombés notamment par les inquiétudes sur la propagation du Covid-19, ont connu un très mauvais démarrage, en recul de près de 30% par rapport à la période pré-pandémie sur ses cinq premiers jours, selon des chiffres consolidés de l'Alliance du commerce mardi.
L'Alliance du commerce (grands magasins, habillement, chaussure), qui coréalise un panel d'une quarantaine d'enseignes représentatives du marché de l'habillement avec Retail Int., a communiqué mardi sur un chiffre d'affaires en baisse de 29% sur les cinq premiers jours de soldes (comprenant le premier week-end de soldes) par rapport aux cinq premiers jours de la période en 2019.
En terme de trafic en magasin, la baisse est encore plus importante, avec une fréquentation moindre de 35% en comparaison avec les cinq premiers jours des soldes 2019.
Yohann Petiot, directeur général de l'Alliance du commerce, a déploré des "soldes qui commencent extrêmement mal, ce qui a un impact sur les entreprises dans la mesure où il s'agit d'un mois essentiel pour reconstituer la trésorerie". Les professionnels s'accordent généralement à dire que c'est lors du premier week-end, puis lors des 10 ou 15 premiers jour de soldes, qu'une grande partie des ventes est réalisée.
En outre, les ventes d'habillement en magasin en 2021 sont restées logiquement loin de leurs niveaux de 2019 (à -16%). Elles se sont toutefois mieux portées qu'en 2020 (+9%) et, en ne tenant compte que des magasins qui sont resté ouverts sur l'ensemble de la période, les ventes s'affichent en petite progression de 1% entre 2019 et 2021.
L'Alliance du commerce et Retail Int. ont enfin observé que les changements d'habitudes de consommation induits par l'épidémie de Covid-19 (baisse de la fréquentation, dynamisme des commerces de proximité et zones commerciales de périphérie...) se sont confirmés en 2021.
Toutefois, les habitudes pré-pandémie sont parvenues à regagner du terrain en deuxième partie d'année 2021 (davantage de lèche-vitrine et d'achats d'impulsion y compris dans les sites commerciaux majeurs) lorsque le contexte sanitaire s'est allégé, estiment les deux entités.
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