Vacances de la Toussaint : pas de raz-de-marée au Touquet, ni ailleurs
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FranceSoir
Publié le 19 octobre 2020 - 14:08
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Ludovic Marin / AFP
Les bars et restaurants du Touquet doivent fermer plus tôt
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Craignant un afflux de vacanciers, la mairie du Touquet-Paris-Plage avait dans un premier temps annoncé un couvre-feu, finalement transformé en interdiction de rassemblement.
Les bars et les restaurants de la station balnéaire doivent aussi fermer plus tôt, à 23h30. Avec le confinement nocturne en Ile-de-France et dans la métropole de Lille, et sans restrictions de circulation, la petite ville de 4220 habitants en hiver (et 250000 en été) se préparait à « un afflux plus conséquent des résidents secondaires et des touristes ».
Les vacanciers sont bien arrivés ce week-end, en particulier les personnes qui ont des résidences secondaires au Touquet, mais ils ne retrouvent donc pas le couvre-feu imposé dans les zones écarlates. Le préfet du Pas-de-Calais a en quelque sorte mis le hola :
« J’ai conseillé de s’orienter vers une progressivité des mesures, en indiquant qu’un arrêté interdisant les rassemblements la nuit suffisait, eu égard à la situation épidémique du Touquet »
Le niveau de circulation du virus – et non l’arrivée de vacanciers – est aussi ce qui a motivé la préfecture des Côtes d’Armor à renforcer dimanche les mesures locales, avec notamment la fermeture des bars et restaurants à 23 heures.
Vacances moroses
Il faut dire que même si de plus en plus de Français apprécient les congés de la Toussaint (8 millions de départ l’an dernier), on est loin du raz-de-marée estival. Et de fait ces vacances automnales qui ont débuté vendredi soir s’annoncent bien moroses.
En début de semaine dernière, selon le cabinet spécialisé MKG Consulting, le taux de réservation dépassait à peine les 13%, contre 47% (et 55,9% en Ile-de-France).
Les réservations de dernière minute, fait marquant de ces vacances 2020 et qui semblent profiter à la façade ouest, ne devraient pas y changer grand-chose.
La situation est particulièrement « alarmante » à Paris, mais aussi dans d’autres métropoles. Le directeur du cabinet Protourisme estime ainsi :
« Il y a aussi un impact pour des métropoles qui avaient eu tendance à ne pas trop mal s’en sortir cette année, comme celles d’Aix-Marseille et de Montpellier »
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