Cela fait plus de quarante ans que le brevet de la lumière pulsée a été déposé. Or, le traitement de la pilosité par photothérapie a pendant longtemps été réservé au corps médical en France. Et ce, même si la plupart des autres pays européens ont complètement légalisé cette pratique en l’ouvrant aux salons d’esthétique. Mais la situation est en passe de changer, et le monopole de l’épilation définitive par ce biais ouvert à des sociétés telles que l’enseigne Dépil Tech, leader du secteur dans l’Hexagone.
Zoom sur l’épilation définitive à lumière pulsée
L’épilation définitive est un procédé par lequel la pilosité indésirable et progressivement traitée jusqu’à être éliminée de manière permanente. Chez
Dépil Tech par exemple, il faut compter six séances de traitement au cours desquelles 20% des zones pileuses sont éliminées à chaque séance. La première séance du processus consiste à un diagnostic de peau réalisé par des praticiennes diplômées, afin de s’assurer qu’aucune contre-indication ne viendrait entraver le bon déroulement de ce traitement.
L’épiderme autour du poil n’est pas visé par les rayons lumineux filtré de la machine : seul le poil est concerné. Au contact de la mélanine, la lumière pulsée se transforme en chaleur et détruit le bulbe. Le filtrage opéré élimine les rayons UVA, UVB et UVC. Il s’agit donc d’un procédé limitant les risques : la société Dépil Tech se caractérise par ailleurs par ses valeurs très « made in France », et a recours à une machine de conception française.
Vers une abrogation de l’arrêté de 1962
Depuis 1962, un arrêté réservait la pratique du soin photo-pilaire aux seuls médecins. Des sociétés telles que Dépil Tech ont fait l’objet d’attaques via le système judiciaire afin de condamner l’utilisation de cette technologie dans le cadre de leurs services d’épilation définitive. Or, cet arrêté a été conçu à une époque où la technologie de la lumière pulsée n’existait pas encore ! Parler d’obsolescence n’est donc pas hors de propos.
Dans les faits, la photo-épilation s’est bel et bien répandue partout à travers l’Hexagone. Mais malgré un rapport de l’ANSES (agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail) ne concluant qu’à des risques quasi-nuls lorsque cette technique est employée de manière appropriée, le Ministère de la Santé n’a jusqu’à présent pas souhaité revenir sur cette décision datant de 1962.
Mais les choses sont réellement sur le point de changer ! Le 31 mars dernier, la Cour de Cassation a complètement révisé son positionnement sur la question en mettant un terme au conflit opposant le corps médical et les salons d’esthétique tels que Dépil Tech. L’arrêté de 1962 est désormais en passe d’être abrogé par un décret qui n’a plus qu’à être validé par le Conseil d’Etat et à être publié au Journal Officiel.
Cela fait suite à la décision de novembre 2019 du Conseil d’Etat, ayant statué que cet arrêté était désormais illégal. L’Etat est donc sur le point de rendre officiel ce qui, dans la pratique, existait déjà depuis des années. Les enseignes telles que Dépil Tech ne pourront plus être accusées de pratiquer illégalement la médecine et pourront continuer de proposer leurs services d’épilation définitive à lumière pulsée.
Dépil Tech, de la start-up au leader du marché
En presque une dizaine d’années, Dépil Tech s’est développée en France et compte aujourd’hui plus d’une centaine de centres en France.
La franchise compte également des centres en Europe et au Mexique et continue son développement à l’international. La décision d’abroger le décret de 1962 va pouvoir contribuer au développement du groupe. Celui-ci a par ailleurs développé d’autres services autour de la photothérapie, comme des soins du visage à la lumière pulsée complétés par une gamme de produits cosmétiques de soin de la peau.