Six Français sur dix regrettent d'avoir changé de travail durant la crise du Covid
Dans le monde entier, sur les plus de 15 millions de personnes qui ont quitté leur emploi, motivées par les bouleversements de la crise du Covid-19, nombreux sont ceux qui admettent avoir changé de poste trop rapidement. Selon un rapport de l’agence de ressources humaines UKG, des millions d’entre eux seraient déjà revenus à leur ancien emploi. Cette tendance est mondiale, mais les salariés français seraient encore plus impulsifs que leurs voisins européens à l'heure de quitter leur travail. Et cela se traduit par plus de regrets.
De nombreux salariés regrettent rapidement leur choix d’avoir quitté leur emploi
Cette enquête, menée dans six pays (France, Allemagne, Mexique, Pays-Bas, États-Unis et Royaume-Uni) auprès de près de 4 000 personnes, révèle que quatre personnes sur dix (43 %) ayant quitté leur emploi pendant la pandémie admettent maintenant qu'elles se sentaient en réalité mieux dans leur ancien emploi. Selon BFMTV, qui a eu accès au rapport, ce taux est beaucoup plus important en France, où ce sont plus de 6 personnes sur 10 qui regrettent leur choix. Pire, 49% des personnes ayant démissionné depuis le début de la pandémie ont décidé de démissionner une deuxième fois de leur nouveau poste, ce qui est plus du double des autres pays étudiés. Selon le rapport, cela est dû à de plus mauvaises relations entre employés et managers.
Les frustrations causées par les relations managers-employés, sont les principales raisons des départs
Selon l'étude, malgré des conversations entre employés et managers plus fréquentes en France que dans les autres pays (86 % des Français interrogés disent avoir discuté de leurs intentions avec leur manager) les employés et les managers ne s'entendent pas toujours, et d’une manière générale les employés se sentent peu valorisés.
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