L'Age de glace
EDITO - The Guardian est un quotidien britannique fondé en 1821. Et, dès lors que selon Wikipédia, Bible 2.0 en matière d'authenticité validée par les instances officielles, The Guardian est considéré "comme un journal de référence au Royaume-Uni ", personne n'oserait affirmer que The Guardian est un journal qui relaie des théories du complot. Pas même les libertaires radicalisés pathologiques que sont Tristan Mendès France et consorts : les chiens de garde enragés de la pensée unique.
Et pourtant !
Dans son édition du 29 janvier 1974 dont nous publions ici la copie, The Guardian s'est fendu d'un article qui, s'il était sorti aujourd'hui, aurait valu à son auteur et au responsable légal du journal, d'être cloués au pilori. D'être traités de complotistes. De terroristes !
En effet, qu'apprend-on dans cet article ? Un article qui s'appuie sur des données 100 % officielles, fournies par les satellites météorologiques de sa très Gracieuse Majesté. Un article dont le contenu, à l'époque, n'a été contesté par quiconque, bien au contraire (j'y reviendrai plus en avant), pas davantage dans le monde scientifique que dans les médias.
On y apprend qu'une nouvelle ère glaciaire est imminente. Que rien ne peut l'empêcher, surtout pas l'homme, l'impact que l'être humain a sur le climat étant tout au plus qu'un pet de mouche sur le dos d'un éléphant. Une petite mouche sur un “hénaurme” éléphant, même, plus exactement, l'activité humaine étant infinitésimale dans ce domaine, comparée ne serait-ce qu'à un seul volcan bien colèrique. On l'a vu, par exemple, avec l'Eyjafjallajökull, le volcan islandais dont l'éruption a paralysé le trafic aérien européen en 2010. Et ceci alors que l'éruption en question n'a duré que quelques semaines. Je vous laisse imaginer ce que ça aurait été si elle s'était poursuivie toute une année, voire bien davantage, une occurrence courante constatée sur bien des volcans, me souffle Haroun Tazieff (1) à titre posthume.
Mieux. Carrément, ce seraient les volcans qui façonneraient le climat, au gré des cycles qu'on lui prête. Tel fut d'ailleurs le cas lors de la création de l'atmosphère terrestre, tous les spécialistes sont d'accord sur ce point précis.
Mais ce n'est pas tout.
Qui a détecté de façon infaillible l'arrivée imminente de cette nouvelle ère glaciaire ?
Le satellite qui a contribué à ce que la mission Apollo soit menée à bien. Et que Neil Armstrong marche sur la Lune. Oui ! Celui-là même qui a servi de relais, quand, rappelez-vous, depuis la Lune, Armstrong a communiqué avec le Président Nixon, à la Maison-Blanche, en mondovision : en direct sur toutes les chaînes de télévision de la planète. C'était en 1969, bien avant l'invention du téléphone satellite, d'Internet et du wifi, raison pour laquelle c'est un téléphone filaire, lui, que le Président Nixon a utilisé à cette occasion. Comme Coluche l'aurait fait remarquer, si cela ne s'était pas passé avant ses débuts dans le show-business : "Cette conversation a dû leur coûter bonbon." (2)
Blague à part, à part les actifs russes en Europe, que Macron et Cie ont déclaré vouloir geler, et l’Antarctique, plus grand continent du monde, qui ces 20 dernières années, a vu sa surface gelée augmenter de 25%, elle ne s'est guère manifestée, l'ère glaciaire imminente annoncée par ce satellite en 1974.
Bon, c'est vrai aussi, il ne s'est passé que 50 ans depuis 1974. Or, 50 ans, ce n'est rien du tout, en fait, dans un cycle climatique, les plus courts se mesurant en dizaines ou centaines de milliers d'années.
Et les mesures sont les mêmes s'agissant du réchauffement climatique. Cela n'empêche pourtant pas nos dirigeants, et tous les soi-disant experts à leur solde, d'affirmer qu'une nouvelle ère climatique est là : un réchauffement cette fois, et très important. Cette nouvelle ère climatique a commencé, non pas il y a 50 000 ou 500 000 ans, mais il y a 5 ans à peine (c'était un jeudi), et elle sera pleinement effective dans cinq, six ans grand maximum (Agenda 2030 oblige), et ça sera pareillement un jeudi : Greta Thunberg est formelle sur ce point.
Étant donné que cela fait un cycle climatique de seulement 10 ans, et que les personnes qui tiennent ce discours sont celles qui nous ont vendu un Covid ayant pour origine un coït entre un pangolin et une chauve-souris, et un vaccin 100 % efficace contre la transmission du virus et sans effet secondaire, permettez-moi d'avoir un doute.
Comme dirait Docteur Alwest : “Dites ! Ils se foutraient pas un peu d'notre gueule ?”
(1) “Le gynécologue d'Alice Sapritch”, disait Thierry le Luron (texte de Bernard Mabille) à propos de celui qui, pour la postérité, reste en matière de vulcanologie, la référence mondiale.
(2) Reprendre l'expression utilisée de nos jours à ce sujet, est sans doute encore mieux appropriée “en l'espèce” : ils ont grillé leur “forfait”, à savoir leur flagrant délit de bidonnage complet.
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