Près de 9 cadres sur 10 veulent quitter Paris. Un exode professionnel ?
Le confinement a changé les habitudes de travail des Français et notamment des cadres franciliens. Un récent sondage confirme cette réalité et souligne même leur volonté de vouloir quitter la capitale.
Après les grèves du mois de décembre dernier, le confinement a renforcé la sensation d’un cadre de vie dégradée. Mais avec la généralisation du télétravail, cette période d’enfermement forcé leur a aussi et surtout permis de comprendre, qu’ils pouvaient travailler en dehors de leurs locaux professionnels.
Les cadres franciliens souhaitent quitter la capitale
Résultat de la situation, les cadres de la région parisienne veulent, pour 84 % d’entre-eux, quitter la capitale. Le sondage réalisé par le site Cadremploi confirme cette écrasante majorité de celles et ceux qui recherchent à vivre ailleurs. Mais il ne s’agit plus, comme cela a pu être le cas par le passé, d’un vœu pieu, puisque près d’un cadre sur 3 (32 %) est déjà engagé dans une recherche active, qu’il s’agisse de changer de métier ou d’attendre une mutation.
Sans surprise, on apprend que ces candidats au déménagement sont principalement motivés par une réduction du stress au quotidien (75 %), l’ambition de mieux protéger leur vie personnelle (62 %) et par la volonté de réduire les charges financières de leur quotidien (62 %).
Une volonté en passe de se transformer en réalité ?
Conscients de la réalité de la vie économique du pays, ces cadres parisiens sont mêmes prêts à envisager une reconversion (61 %) et même une baisse de salaire (53 %). Autant dire, que les projets ont pu être longuement muris pendant le confinement ; En se retrouvant enfermés chez eux pour télétravailler, ces salariés ont compris que l’amélioration de leur care de vie restait une motivation essentielle pour organiser leur départ (89 %).
Si la tendance se confirme, ces migrations professionnelles ne seraient pas sans impact sur le marché immobilier tant à Paris et en Ile de France, que dans les régions vers lesquelles ils souhaitent s’installer. 51 % déclarent privilégier Bordeaux, quand 44 % préfèrent Nantes et 31 % Lyon.
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