Transition écologique : quand le Greenwashing veut verdir l’image des entreprises !
Les engagements écologiques et de développement durable concentrent l’attention des citoyens et des autorités publiques. Les entreprises elles-aussi ne pouvaient y rester insensibles.
La transition écologique, que le gouvernement a placé au cœur du plan de relance en cette rentrée 2020, est devenue aussi un argument marketing pour les entreprises, soucieuses de s’engager pour soigner leur image de marque. C’est cette ambition marketing que l’on désigne sous le terme de greenwashing.
Un marketing réellement écologique ?
En verdissant leur réputation, les entreprises espèrent répondre aux aspirations les plus fortes. Cet écoblanchiment, autre terme pour désigner le Greenwashing, ou marketing vert pousse certaines entreprises à s’engager plus activement dans des actions bénéfiques pour l’environnement. Quand Véolia propose ainsi de racheter le groupe Suez, c’est l’argument écologique (devenir le géant mondial du traitement des déchets et de l’eau) qui est mis en avant.
D’un autre côté, certaines entreprises n’hésitent pas à se laisser séduire par le Greenwashing sans pour autant s’engager concrètement. Ainsi alors que le très controversé désherbant Round Up est pointé du doigt pour ses effets néfastes sur la nature mais aussi sur la santé humaine, la firme Monsanto ne résistait pas au Greenwashing en présentant, en 1996, son désherbant comme un produit biodégradable (sic !).
Les consommateurs ne sont plus dupes, et ont pris conscience que derrière le Greenwashing, les arguments marketing dépassent parfois les bénéfices réels. Et cette méfiance dépasse désormais le seul cadre de la consommation, puisque même les hommes politiques sont jugés au regard de leurs engagements écologiques. Le désormais célèbre « Make Our Planet Great Again » lancé par Emmanuel Macron a été souvent dénoncé, que ce soit après le renoncement à l’interdiction du glyphosate ou encore son soutien à la Montagne d’or en Guyane.
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