Affaire David Hamilton : l'autopsie exclut la mort par l'ingestion de médicaments
Les circonstances de la mort de David Hamilton deviennent brusquement plus troubles avec les conclusions du rapport d’autopsie. D’après les médecins légistes en effet, le photographe satyre, et accusé de plusieurs viols sur mineures, dont Flavie Flament quant celle-ci n’avait que 13 ans, est bel et bien mort d’une asphyxie. Une conclusion logique, les médecins ayant découvert l’homme de 83 ans, le 25 novembre dernier, en état d’arrêt cardiaque et respiratoire.
Problème: les légistes affirment que la mort n’a pas été causée par les médicaments retrouvés à proximité du corps, des produits qui avaient été soupçonnés dans un premier temps d’avoir provoqué le décès, dans ce qui semblait être un suicide.
Des conclusions qui excluent totalement la thèse du suicide par voie médicamenteuse, et remettent en avant l’information, dévoilée par Le Parisien –mais qui n’avait pas réellement fait échos dans les médias– comme quoi l’homme a été retrouvé dans son appartement du VIe arrondissement de Paris, vers 21h30, avec un sac plastique sur la tête. Des faits qui n’écartent bien sûr pas la thèse du suicide… mais la rendent déjà plus incertaine. Elle reste de toute façon le scénario privilégié par les enquêteurs.
David Hamilton était de nationalité britannique mais vivait depuis une cinquantaine d’années en France. Il s’est fait connaître grâce à des recueils représentant des clichés de jeunes nymphettes, généralement mineures, voir à peine rentrées dans l’adolescence, dénudées et dans des postures pour le moins ambiguës.
Dans son livre La Consolation, Flavie Flament raconte comment l’homme avait sexuellement abusé d’elle en 1987, en marge de séances photos dirigées par le pédophile présumé, auxquelles sa mère la forçait à participer. D'autres femmes s'étaient depuis manifestées expliquant également avoit été violées par le photographe.
À LIRE AUSSI
L'article vous a plu ? Il a mobilisé notre rédaction qui ne vit que de vos dons.
L'information a un coût, d'autant plus que la concurrence des rédactions subventionnées impose un surcroît de rigueur et de professionnalisme.
Avec votre soutien, France-Soir continuera à proposer ses articles gratuitement car nous pensons que tout le monde doit avoir accès à une information libre et indépendante pour se forger sa propre opinion.
Vous êtes la condition sine qua non à notre existence, soutenez-nous pour que France-Soir demeure le média français qui fait s’exprimer les plus légitimes.
Si vous le pouvez, soutenez-nous mensuellement, à partir de seulement 1€. Votre impact en faveur d’une presse libre n’en sera que plus fort. Merci.