#BalanceTonUber : le fils d'Eric Naulleau violemment agressé par un chauffeur de VTC
Il est en colère et le fait savoir. L'animateur de Paris Première, Eric Naulleau, a pris la parole vendredi 1er décembre sur Twitter, expliquant aux internautes la mésaventure que son fils a récemment subi. Il "a été violemment agressé par un chauffeur d’Uber. Deux fractures au visage. Agression augmentée d’un délit de fuite et non-assistance à personne en danger", a-t-il déclaré sans donner plus de précisions sur les circonstances de l'agression.
Puis, s'inspirant du hashtag lancé suite au scandale Weinstein, il a invité les victimes des chauffeurs de VTC à prendre la parole sur le réseau social via le mot-dièse BalanceTonUber: "Je souhaiterais que s'expriment les témoignages des victimes d'agissements semblables ou autres".
Mon fils a été violemment agressé par un chauffeur d'Uber, 2 fractures au visage — agression augmentée d'un délit de fuite et non-assistance à personne en danger. Je souhaiterais que s'expriment les témoignages des victimes d'agissements semblables ou autres #balancetonuber.
— Eric Naulleau (@EricNaulleau) 1 décembre 2017
De son côté, Uber a également tenu à réagir suite à cette agression. "Nous avons soutenu Eric Naulleau et son fils en les accompagnant personnellement au commissariat, avec appels et SMS quotidiens. Nous avons désactivé le chauffeur de notre application à titre préventif, le temps pour la police de faire toute la lumière sur cet incident", a indiqué au Huffpost l'entreprise de VTC précisant qu'elle allait tout faire pour aider les forces de l'ordre à mener à bien cette enquête: "Comme c'est le cas dans tous les incidents qui nous sont remontés en lien ou non avec notre application, nous avons mis à disposition notre équipe en charge des relations avec la police et les autorités afin de leur fournir toute l'assistance requise en lien avec le dépôt de plainte du fils de monsieur Naulleau".
Ce n'est pas la première fois que l'image de l'entreprise est ternie. Pour rappel en 2015, une cliente avait accusé un chauffeur d'Uber de l'avoir agressée sexuellement non loin du Show Case, une discothèque située sous le pont Alexandre III à Paris. Et ce cas est loin d'être le seul recensé par l'entreprise américaine de transports: au total, elle a admis avoir enregistré au moins cinq plaintes pour viol et 170 pour agressions sexuelles aux Etats-Unis entre 2012 et 2015.
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Face à cette recrudescence et pour des raisons de sécurité, l'autorité des transports londoniens a par exemple décidé de suspendre en septembre dernier la licence d'Uber dans la capitale britannique.
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