Belgique : Daech revendique l'attaque à la machette à Charleroi
Une nouvelle attaque signée Daech. L'organisation Etat islamique a revendiqué l'agression survenue samedi 6 au cours de laquelle deux policières ont été blessées à coups de machette. "L'assaillant de Charleroi", abattu par la police belge, "est un soldat de l'EI qui a mené cette opération en réponse aux appels pour attaquer la population des pays de la coalition croisée", a expliqué l'organe de communication de l'organisation terroriste, Amaq.
Les faits se sont produits vers 16 heures devant l'hôtel de police de la ville, située à une cinquantaine de kilomètres au sud de Bruxelles. "Il a immédiatement sorti une machette du sac de sport qu'il portait et il a porté des coups très violents au visage de deux policières qui se trouvaient de faction en face de l'hôtel de police en criant +Allah akbar+, a expliqué au micro de RTL-TVI le porte-parole de la police de Charleroi, David Quinaux. L’homme, qui s’en est pris aux deux policières, a finalement été stoppé par un troisième agent qui a ouvert le feu et l’a abattu. Les deux policières blessées ont été admises à l'hôpital Notre Dame à Charleroi mais leurs jours ne sont pas en danger. Selon l’agence Belga, l’une des deux "souffre de plaies profondes à hauteur du visage" et a été hospitalisée, tandis que sa collègue "n’est que très légèrement touchée".
Selon les derniers élements divulgués, l'assaillant était un ressortissant algérien de 33 ans connu de la police "pour des infractions de droit commun mais pas pour des faits de terrorisme", a annoncé dimanche le parquet fédéral belge précisant qu'il résidait depuis deux ans à Charleroi. Depuis l'attaque, deux perquisitions ont été menées dans la ville où a eu lieu l'agression.
Au lendemain des faits, le Premier ministre belge, Charles Michel, a salué "le courage exceptionnel des policières qui ont subi cette attaque grave" estimant que la police "a fait ce qu'il fallait faire, et a sans doute évité de cette manière une tragédie qui aurait pu être encore plus grande". La veille, il avait rapidement "condamné" l'attaque. Quant au ministre de l'Intérieur, Jan Jambon, il avait précisé dans la foulée que le niveau d'alerte terroriste n'était pas relevé. Actuellement, le pays est en alerte de niveau 3, soit une menace "possible et vraisemblable".
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