Bordeaux : 500 pieds de vignes vandalisés

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La rédaction de FranceSoir.fr
Publié le 13 novembre 2015 - 18:55
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Une vigne.
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©Claude Robillard/Flickr
Dans le Bordealais, 500 pieds de vignes ont été vandalisés (photo d'illustration).
©Claude Robillard/Flickr
Un viticulteur du Bordelais qui produit des vins rares, vendus jusqu'à 4.000 euros la bouteille, a découvert cette semaine qu'environ 500 pieds de vignes de son exploitation avaient été vandalisés.

C'est un vrai désastre qu'a subi en milieu de semaine un viticulteur de la région bordelaise. Loïc Pasquet a découvert qu'une partie de ses vignes, stiées à Landiras à une trentaine de kilomètres au sud de Bordeaux, avait été vandalisée au sécateur. Selon le premier comptage, 500 ceps de vigne ont été arrachés, et les dégâts pourraient être plus importants sur les 2,5 hectares de la parcelle. Les pieds détruits sont issus des cépages traditionnellement cultivés à Bordeaux, tels le merlot, le cabernet franc ou le petit verdot, mais la parcelle détruite abritait également des cépages rares, que Loïc Pasquet tentait de faire renaître.

"C'est la stupeur, c'est un choc, c'est beaucoup de travail pour en arriver là. Il y a une vraie volonté de nuire. Je n'ai pas de piste, le fait est qu'aujourd'hui j'ai des pieds de vigne qui sont par terre", a témoigné le viticulteur à France Bleu.

Le vin que produit Loïc Pasquet, le Liber Pater, ne fait pas partie des domaines promus dans les classements des grands vins de Bordeaux. C'est un "vin de garage", issu d'un vignoble de très petite taille à la recherche de l'excellence. Toutefois, si il ne jouit pas d'une grande réputation la qualité n'en est pas moindre. Ce type de vin se négocie en effet, pour le millésime 2009, année exceptionnelle en Bordelais, à 4.000 euros la bouteille, de rouge comme de blanc.  "On est précurseur sur pas mal de choses, on essaye peut-être de nous faire payer cela, mais il faudra plus pour qu'on se décourage. On va déjà essayer de voir si ça repousse au printemps, si ça repousse pas, on replantera" explique Loïc Pasquet, qui a porté plainte à la gendarmerie. 

"C'est du vandalisme, un acte irresponsable. Je ne vois pas qui peut lui en vouloir. Il est connu, reconnu et fait des choses qui sortent des sentiers battu", a indiqué, le président du Syndicat des vins de Graves, Dominique Guignard à Ouest-France.

 

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