Compiègne : 34 véhicules incendiés dans des hangars de la municipalité
Aux environs de 23h dans la nuit de mercredi 6 à jeudi 7, des pneus des véhicules ont explosé, alertant les habitants des quartiers proches du centre technique municipal de Compiègne (Oise), composé de deux hangars d'une superficie totale de 4.500m2, a constaté un correspondant de l'AFP présent sur place.
Au total, "trente-quatre voitures appartenant à la municipalité ont été complètement détruites par les flammes et les pompiers ont évité que le feu se propage à 18 autres véhicules", ont rapporté les secours. Des clichés pris par un correspondant de l'AFP montrent des véhicules entièrement calcinés. L'origine de l'incendie "est incontestablement criminelle", a affirmé le parquet de Compiègne. L'enquête a été confiée à la Police Judiciaire de Lille, qui dispose d'une antenne à Creil.
Au cours de la même nuit, des agents de sécurité privée mandatés par l’OPAC (Office public d'aménagement et de construction), "mobilisés depuis plusieurs jours contre la délinquance et notamment le trafic de drogue" dans le quartier du Clos des Roses à Compiègne ont été "attaqués", a rapporté le parquet.
Aucune précision n'a pu encore être donnée sur les agressions. D'après les autorités, les vigiles se seraient réfugiés dans un appartement avant d'être secourus par les forces de l'ordre. La question "est maintenant de savoir s'il y a un lien entre ces deux événements", a dit le ministère public.
Le préfet de l'Oise, Didier Martin, a exprimé dans un communiqué "sa plus vive consternation" après les incidents. "Ce sont des actes de délinquances qui nécessitent une répression très sévère, s'en prendre à des biens publics est extrêmement grave", a dit à l'AFP Philippe Marini, maire LR de Compiègne.
"Les actes de violence et de vandalisme" qui se sont déroulés cette nuit "ne sont pas acceptables et doivent être réprimés avec la plus grande fermeté", a déclaré dans un communiqué Edouard Courtial, député LR et président du Conseil départemental de l'Oise.
"Ils sont le résultat d’un affaiblissement sans précédent de l’autorité de l’Etat après quatre années de laxisme et de bienveillance à l’égard des délinquants, du gouvernement socialiste", dit-il.
L'article vous a plu ? Il a mobilisé notre rédaction qui ne vit que de vos dons.
L'information a un coût, d'autant plus que la concurrence des rédactions subventionnées impose un surcroît de rigueur et de professionnalisme.
Avec votre soutien, France-Soir continuera à proposer ses articles gratuitement car nous pensons que tout le monde doit avoir accès à une information libre et indépendante pour se forger sa propre opinion.
Vous êtes la condition sine qua non à notre existence, soutenez-nous pour que France-Soir demeure le média français qui fait s’exprimer les plus légitimes.
Si vous le pouvez, soutenez-nous mensuellement, à partir de seulement 1€. Votre impact en faveur d’une presse libre n’en sera que plus fort. Merci.