Crash A320 GermanWings : les recherches continuent dans des conditions difficiles
©Emmanuel Foudrot/ReutersSi la piste du suicide du copilote de l'A320 de la GermanWings semble plus que jamais privilégiée, les enquêteurs continuent leur travail sur le site du crash. Une tâche ardue en raison du lieu de l'accident, une région montagneuse à environ 2.000 mètres d'altitude, sans véritable route pour s'y rendre.
Depuis le crash, mardi 24, les équipes de sauvetage, gendarmes et enquêteurs avaient pu se rendre sur les lieux grâce à des rotations d'hélicoptères. Mais ce lundi, les conditions météorologiques ne permettaient pas le survol de la zone. Un hélicoptère demeure cependant sur place en cas d'amélioration. C'est donc par voix terrestre que les équipes de recherches doivent se rendre sur le site.
Depuis plusieurs jours, des engins de chantier élargissent et améliorent un sentier existant pour permettre à des véhicules de transport de passer, mais ces travaux ne sont pas encore terminés. Selon le capitaine Yves Naffrechoux, responsable du peloton de gendarmerie de haute montagne de Jausiers (Haute-Provence), trois-quarts d'heure de marche sont encore nécessaires avant d'atteindre la zone.
La recherche de la seconde boîte noire contenant les données du vol reste la priorité des enquêteurs. Ils s'attellent également à l'examen des débris et des restes humains. Mais la violence du choc rend l'identification des victimes très difficile, aucun corps intact n'ayant pour l'instant été retrouvé.
L'examen des objets personnels mais surtout les analyses ADN seront prédominants dans ce processus d'identification. Dimanche 29, le procureur de Marseille avait annoncé que 78 ADN distincts avaient pu être prélevés (sur 150 passagers et membres d'équipage). Ils doivent à présent être comparés à ceux des familles des victimes.
L'article vous a plu ? Il a mobilisé notre rédaction qui ne vit que de vos dons.
L'information a un coût, d'autant plus que la concurrence des rédactions subventionnées impose un surcroît de rigueur et de professionnalisme.
Avec votre soutien, France-Soir continuera à proposer ses articles gratuitement car nous pensons que tout le monde doit avoir accès à une information libre et indépendante pour se forger sa propre opinion.
Vous êtes la condition sine qua non à notre existence, soutenez-nous pour que France-Soir demeure le média français qui fait s’exprimer les plus légitimes.
Si vous le pouvez, soutenez-nous mensuellement, à partir de seulement 1€. Votre impact en faveur d’une presse libre n’en sera que plus fort. Merci.
Tous les vendredis, recevez la newsletter hebdo de France-Soir
