Crash en Argentine sur le tournage de "Dropped" : les experts français attendus sur place
Que s'est-il passé lors de la terrible collision de deux hélicoptères en Argentine sur le tournage de l'émission de téléréalité Dropped? C'est la question à laquelle les experts français du Bureau d'enquêtes et d'analyses pour l'aviation civile (BEA), attendus sur les lieux du crash ce mercredi, tenteront de répondre.
La navigatrice Florence Arthaud, la championne olympique de natation Camille Muffat et le boxeur Alexis Vastine sont morts dans la catastrophe survenue lundi, ainsi que cinq autres Français, membres de la production de l'émission Dropped de la chaîne de télévision TF1, et les deux pilotes argentins des deux hélicoptères.
Comme pour chaque décès d'un Français à l'étranger, le parquet de Paris a ouvert une enquête pour "homicides involontaires", qui a été confiée aux gendarmes du transport aérien. Les enquêteurs du BEA, dont la compétence en matière de crash aérien est mondialement reconnue, devront déterminer les circonstances du drame. Ils récolteront les données de vol des deux appareils, des hélicoptères Airbus A350 de fabrication française.
"Conformément aux dispositions internationales, le BEA représentant l'Etat de conception et de construction des hélicoptères participera à l'enquête de sécurité qui a été ouverte par son homologue argentin, le JIAAC, Junta de Investigación de Accidentes de Aviación Civil", a précisé le BEA mardi dans un communiqué. "Deux enquêteurs du BEA accompagnés d'un conseiller d'Airbus Helicopters et d'un conseiller de Turbomeca se rendent en Argentine aujourd'hui (mardi)".
Selon des nombreux experts, une erreur de pilotage semble être à l'origine de ce dramatique accident. Les deux appareils étaient probablement trop proches l'un de l'autre au moment du décollage. Pour l'heure, la responsable argentine du bureau d'enquête sur les accidents, Pamela Suarez, est restée très évasive sur les premiers relevés effectués par ses équipes, en évoquant le secret de l'enquête. Elle a par ailleurs expliqué que les comptes rendus de l'enquête ne pourraient être disponibles "avant plusieurs mois".
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