Disparition de la petite Maëlys : la cagnotte de soutien à la famille continue de grimper 2 mois après les faits
Le temps passe, mais la solidarité, elle, ne se dément pas. Ce week-end du 28 et 29 octobre, cela fera huit semaines que la petite Maëlys de Araujo aura disparu sur le parking de la salle des fêtes de Pont-de-Beauvoisin, en Isère, en marge d'une fête de mariage.
Peu de temps après, des anciennes camarades de promotion de l'école d'infirmière de Jennifer, la maman de Maëlys, ont décidé de se mettre en place une cagnotte solidaire sur le site leetchi.com. "Nous avons créé cette cagnotte pour permettre aux parents de Maëlys de se consacrer entièrement à leur famille en ce moment, sans craindre la perte de revenus" explique la page dédiée, pointant du doigt effectivement un problème toujours épineux dans ce genre d'affaire, celui de la dimension financière. On a appris samedi 21 que les parents, après pratiquement deux mois de présence dans la région où leur enfant a disparu, sont rentrés dans le Jura où ils résident. Si le mari aurait repris ses activités professionnelles, la mère, elle, n'est pas encore retournée à son poste d'infirmière. Un risque de pertes de revenus que la cagnotte devrait permettre d'atténuer pour que la mère puisse encore se consacrer entièrement à l'affaire de la disparition de son enfant.
La cagnotte avait permis la collecte de 20.000 euros dès les premiers jours de septembre lors de son lancement. Selon une information du Progrès, ce serait maintenant pas moins de 60.000 qui auraient été collectés. Il reste encore, ce mardi 24, 67 jours pour participer à cet élan de solidarité.
Solidarité qui a aussi attirées des convoitises particulièrement scandaleuses. Plusieurs personnes, dont certaines ayant consulté des sujets en lien avec la disparition de la fillette sur les réseaux sociaux, se sont plaintes d'avoir reçu des emails d'une personne se présentant comme la mère de Maëlys et demandant à se faire remettre une somme d'argent pour soutenir la famille de l'enfant. Tout était bien entendu faux. Une enquête a été ouverte par le parquet de Lyon.
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