Essonne : un homme tue sa femme au marteau avant de mettre le feu à leur maison

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La rédaction de FranceSoir.fr
Publié le 27 juillet 2016 - 14:09
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Pavillon Essonne maison
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©Capture d'écran/Google Maps
Les habitants de la rue Laurent Bassat se disent choqués car les parents et leurs trois enfants étaient charmants.
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Après une dispute conjugale, un quinquagénaire a avoué avoir tuer sa femme à coups de marteaux à Courcouronnes dans l'Essonne mardi matin. Probablement pour effacer les preuves ou mettre fin à ses jours, il a ensuite mis le feu à leur pavillon mais a été secouru par les pompiers.

L’horreur a frappé à la porte d’une maison de Courcouronnes, dans l’Essone mardi 26 au matin. Un homme de 59 ans est soupçonné d’avoir battu à mort sa compagne à coups de marteau. L’auteur présumé des faits aurait agi à la suite d’une violente dispute. La victime aurait succombé à ses blessures selon les premières constatations.

En début de matinée, le domicile a été ravagé par les flammes. Les pompiers ont découvert à leur arrivée deux corps gisants, celui de la victime et de son compagnon, intoxiqué par la fumée. La femme de 53 ans était "en arrêt cardio-respiratoire, présentant des plaies à la tête" et est décédée sur place sans que les pompiers ne puissent l'aider.

Le suspct a par la suite été amené à l’hôpital sous le régime de la garde à vue médicalisée. Selon une source policière, deux témoins ont raconté avoir entendue des cris avant que la maison ne s’embrase. "L’homme a reconnu avoir porté des coups à la tête de sa femme avec un marteau et tenté d’en finir en mettant le feu. Il n’a pas encore été entendu par les enquêteurs mais ses premières déclarations lors de l’intervention sont cohérentes" confirme le parquet d’Evry.

Les habitants de la rue Laurent-Bassat, voisins du couple n’en reviennent pas. "C’était un couple adorable, d’une grande gentillesse. Elle était toujours souriante, ouverte d’esprit et lui, chauffeur de taxi. Ensemble, ils ont eu trois enfants, c’était une famille sans problème" décrit une habitante du quartier de longue date au Parisien. Pour elle, il ne peut s’agir "que d’un coup de folie. Ils étaient aussi charmants l’un que l’autre".  

 

 

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