Hérault : elle veut voter, on lui apprend qu'elle est morte
Martine a eu une drôle de surprise dimanche 23 au moment de voter lors du premier tour de l'élection présidentielle. Venue à son bureau de vote dans le but d'accomplir son devoir de citoyenne, cette habitante de la commune de Mauguio dans l'Hérault a appris qu'elle ne pourrait pas voter. La raison? Elle est officiellement décédée depuis mardi 18.
Rayée des listes électorales à cause de son décès, Martine avait pourtant reçu sa carte d'électrice. Mais elle n'a pu s'en servir le jour du vote, même en présentant sa carte d'identité. Cette mésaventure est due à une erreur d'homonymie de la part de l'Insee (Institut national de la statistique et des études économiques). L'organisme gère notamment les fichiers des électeurs. Or, Martine a été confondue avec une personne décédée à Castelnau-le-lez, une autre commune de l'Hérault, et qui portait le même nom et le même prénom.
Dans un premier temps, la Melgorienne a pris ce moment cocasse et insolite avec assez de légèreté. Mais une fois le , elle a réalisé la gravité de la situation. Car pour continuer à percevoir les allocations de retraite, la sécurité sociale et conserver son compte en banque elle doit rapidement faire des démarches administratives. "Au début, j'ai pris ça un petit peu à rigolade. Puis finalement, ça touche quand même très profondément. Et quand on voit les conséquences que ça peut avoir...", a-t-elle déclaré dans Midi Libre.
Pour "prouver qu'elle est vivante" et continuer de percevoir ses différents droits, Martine doit se rendre au parquet civil du tribunal d'instance de Montpellier. Si tout se passe bien et dans des délais assez brefs, elle pourra même espérer voter au second tour des élections prévues le 7 mai en faisant une procuration à son mari.
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