Incendie criminel à la gendarmerie de Grenoble : l'acte revendiqué sur une plateforme d'extrême gauche (vidéo)
Il n'y a aucun blessé grave mais les dégâts matériels sont considérables. Dans la nuit de mercredi 20 à ce jeudi 21, un incendie s'est déclaré à la gendarmerie de Grenoble, détruisant une cinquantaine de véhicules. Rapidement, la piste criminelle a été confirmée par les enquêteurs: au total, deux départs de feu ont été identifiés, l'un sur une voiture et l'autre à l'intérieur de l'entrepôt. De plus, des traces d'effraction ont été relevées.
Et les enquêteurs ont apparament vu juste puisque l'acte a été revendiqué quelques heures plus tard sur Internet via un texte publié sur une plateforme proche de l'extrême gauche comme le rapporte Le Dauphiné. Les auteurs font notamment référence à un procès qui se déroule actuellement à Paris. En effet, sont jugées neuf personnes soupçonnées d'avoir participé de prés ou de loin à l'attaque d'une patrouille de policiers en mai 2016 en marge d'une manifestation illégale. Trois sont détenus, cinq sous contrôle judiciaire tandis que le dernier, qui réside en Suisse, est sous le coup d'un mandat d'arrêt. Pour rappel, le véhicule des forces de l'ordre avait été incendié quai de Valmy, une image qui avait fait le tour du web.
"Ce jeudi, à trois heures du matin, deuxième jour du procès de la voiture brûlée. Avons pénétré dans la caserne de gendarmerie Vigny-Musset. Avons incendié six fourgons d’intervention et deux camions de logistique (...). Cet acte s’inscrit dans une vague d’attaques de solidarité avec les personnes qui passent en procès ces jours-ci. (...) Quelle que soit l’issue du procès, on continuera à s’en prendre à la police et à la justice. Notre hostilité est un feu qui se propage", ont écrit les auteurs de la revendication.
Toujours selon le quotidien, la plateforme où se trouve le texte a déjà hébergé, au cours des mois précédents, plusieurs autres revendications. Et chacune a été considérée comme "crédible" par les services d’enquête et par le parquet.
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