Ivre, il tue son beau-père à la batte de baseball dans son sommeil
L'homme a avoué avoir battu à mort son beau-père à la batte de baseball. L'auteur du crime perpétré dans la nuit de vendredi 17 à samedi 18 à Rodilhan, près de Nîmes (Gard), a été identifié par les enquêteurs, mais des questions demeurent encore quant au rôle de sa mère, compagne de la victime.
Les premiers éléments dessinent en effet les contours d'une vengeance, sur fond de violences conjugales et d'alcool. C'est en effet au retour d'une soirée arrosée que le jeune homme, âgé de 23 ans, serait rentré chez sa grand-mère où il vivait dans un logement attenant à celui de sa mère et de son beau-père, âgé de 44 ans.
Là, il se serait saisi d'une batte de baseball espérant, selon ses déclarations rapportées par Midi Libre, déclencher l'alarme du logement et ainsi forcer son beau-père à descendre pour en découdre.
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Mais son plan ne se serait pas déroulé comme prévu pour des raisons qui restent à préciser, et le jeune homme est finalement monté jusque dans la chambre, où il a trouvé sa cible endormie et lui aurait asséné plusieurs coups de batte au visage.
Les pompiers ont été prévenus à 9h40, mais n'ont pu sauver l'homme. Les enquêteurs ont rapidement interpellé le beau-fils et retrouvé l'arme du crime dont-il avait tenté de se débarrasser dans une bouche d'égout.
Le suspect a invoqué comme mobile la vengeance et les violences dont le quadragénaire aurait fait preuve contre sa mère. Un motif qui ajoute aux suspicions qui se portent sur elle.
En effet, selon les premiers éléments, elle se trouvait chez son fils -où elle aurait eu coutume de se réfugier après les violences de son compagnon- au moment de l'agression. Elle l'aurait donc vu quitter les lieux avec la batte, puis revenir avec l'arme maculée de sang.
Par ailleurs, elle aurait tardé à prévenir les secours, délai qui pourrait avoir son importance dans le cadre d'éventuelles poursuites. Ce n'est en effet qu'au bout de plusieurs heures d'agonie que la victime est décédée. La mère a été également été placée en garde à vue pour "non-assistance à personne en danger".
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