La gendarmerie surprise par un "flashmob" anti-confinement à Paris
Ils étaient près de 300 à s’être réunis pour danser et chanter ensemble au jardin du Luxembourg dans le 6ème arrondissement, devant le Sénat. « Danser encore » la chanson de HK, devenu le nouvel hymne de toutes les personnes qui revendiquent un déconfinement, criant à tour de rôle « liberté », comme un cri du cœur pour certains qui ressentent ces mesures comme des privations de liberté infondées.
Un beau moment en marge des manifestations dans toute la capitale, ce samedi 1er mai. Déambulant comme des promeneurs ordinaires, les participants, dûment "briefés", observent, goguenards et du coin de l'oeil, les gardiens du jardin du Luxembourg qui sentent au dernier moment - trop tard pour l'empêcher - que quelque chose se trame. Un "flashmob" est une réunion dans un lieu public, censée sembler « spontanée », même si tout est préparé à l’avance, avec des chanteurs et des musiciens qui ont donné le top départ. La gendarmerie était surprise par l’évènement, certains cherchaient de l’aide comme par crainte - un peu risible - que le mouvement ne dégénère. Un groupe de dix policiers s'est dépêché sur les lieux, malheureusement pour eux, ils sont intervenus alors que chacun s’était dispersé après la fin de la musique. En effet, un flashmob préconise que l’on se sépare juste après la fin de la représentation.
C’est une forme de nouvelle manifestation qui se développe ces derniers mois. Ce collectif, qui ne souhaite pas se donner un nom, avait déjà organisé ce type d’évènement Gare du Nord et Gare de l'Est. Plusieurs mobilisations-éclairs de ce type ont également eu lieu dans divers pays d’Europe, reprenant cette même musique, en version originale ou traduite.
À LIRE AUSSI
L'article vous a plu ? Il a mobilisé notre rédaction qui ne vit que de vos dons.
L'information a un coût, d'autant plus que la concurrence des rédactions subventionnées impose un surcroît de rigueur et de professionnalisme.
Avec votre soutien, France-Soir continuera à proposer ses articles gratuitement car nous pensons que tout le monde doit avoir accès à une information libre et indépendante pour se forger sa propre opinion.
Vous êtes la condition sine qua non à notre existence, soutenez-nous pour que France-Soir demeure le média français qui fait s’exprimer les plus légitimes.
Si vous le pouvez, soutenez-nous mensuellement, à partir de seulement 1€. Votre impact en faveur d’une presse libre n’en sera que plus fort. Merci.