Laits infantiles contaminés : comment savoir si mon lot est concerné ?
La marque Lactalis a procédé au rappel le 2 décembre dernier de douze de ses lots de laits infantiles contaminés par des salmonelles, après qu'une vingtaine de bébés est tombée malade, souffrant de vomissements, de fièvre et de déshydratation.
Mais dimanche 10, le ministère de la Santé a décidé d'étendre les mesures de retraits de ces produits, allongeant la liste des lots potentiellement contaminés à 620. Cette décision fait suite à la révélation de cinq nouveaux cas de salmonellose la semaine dernière.
Lire aussi: laits infantiles 1er âge - 20 bébés contaminés par des salmonelles
Le ministre de l'Economie et des Finances a considéré les mesures prises par Lactalis comme insuffisantes: "Par souci de sécurité sanitaire, (le ministère) a décidé la suspension de la commercialisation et des exportations de plusieurs références de produits de nutrition infantile, fabriquées en 2017 sur le site de Craon (en Mayenne) par le groupe Lactalis, et en ordonne le rappel, en raison d’un risque de contamination par des salmonelles", explique ainsi le communiqué du gouvernement.
Entre outre, les autorités sanitaires demandent aux parents de nourrissons de ne plus utiliser les produits des marques Milumet, Picot ou Carrefour, comme les marques étrangères Sanutri, Frezylac ou Gromore.
Pour savoir si les lots de laits infantiles que vous avez en votre possession sont concernés par la procédure de rappel, il suffit de consulter la liste complète sur le site du ministère des Solidarités et de la Santé.
Si la marque figure sur la liste, il faut immédiatement arrêter de nourrir votre enfant avec ce lait et consulter votre pédiatre ou un pharmacien pour trouver un lait de substitution adapté.
Lire aussi: gastro - l'épidémie de diarrhée aiguë se propage
Il faut ensuite être vigilant à l'apparition d'éventuels symptômes, qui sont en ce moment difficilement détectables car similaires à ceux de la gastro: vomissements, fortes diarrhées, fièvre. Et évidemment consulter un médecin le cas échéant.
À LIRE AUSSI
L'article vous a plu ? Il a mobilisé notre rédaction qui ne vit que de vos dons.
L'information a un coût, d'autant plus que la concurrence des rédactions subventionnées impose un surcroît de rigueur et de professionnalisme.
Avec votre soutien, France-Soir continuera à proposer ses articles gratuitement car nous pensons que tout le monde doit avoir accès à une information libre et indépendante pour se forger sa propre opinion.
Vous êtes la condition sine qua non à notre existence, soutenez-nous pour que France-Soir demeure le média français qui fait s’exprimer les plus légitimes.
Si vous le pouvez, soutenez-nous mensuellement, à partir de seulement 1€. Votre impact en faveur d’une presse libre n’en sera que plus fort. Merci.