Le procès d'un instituteur, jugé pour le viol ou l'agression de 30 fillettes, ouvert

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La rédaction de FranceSoir.fr avec AFP
Publié le 08 décembre 2016 - 13:50
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Une allégorie de la Justice.
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©Damien Meyer/AFP
Eric Molcrette risque une peine maximale de 20 ans de réclusion criminelle, pour le viol ou l'agression de 30 filles.
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Eric Molcrette, 51 ans, qui travaillait dans une école de Chambéry à l'époque des faits, est jugé à partir de ce jeudi devant les assises de Savoie pour le viol ou l'agression de 30 fillettes. Le procès doit durer jusqu'au 16 décembre. Il risque 20 ans de réclusion criminel.

Le procès d'un instituteur jugé pour le viol ou l'agression sexuelle de 30 fillettes entre 2011 et 2013 s'est ouvert ce jeudi 8 devant les assises de Savoie à Chambéry avec un huis clos partiel, où la presse est autorisée.

Eric Molcrette, 51 ans, est descendu du fourgon de gendarmerie caché sous la robe de son avocat pour ne pas être filmé ou photographié et s'est engouffré dans le tribunal alors qu'un homme l'insultait.

L'ex-enseignant, qui a reconnu les faits, est accusé de viols et agressions de 19 de ses élèves de grande maternelle et CP, âgées de 5 et 6 ans, à l'école de Planaise (Savoie). Il répond aussi d'attouchements sur 11 enfants de 8 à 12 ans lors d'un camp de vacances équestre à Mornac-sur-Seudre (Charentes-Maritimes) à l'été 2012.

Dans la salle d'audience, devant les couples ou parents seuls qui se sont portés parties civiles, la question de la publicité des débats a été débattue, les tenants du huis clos total étant un peu plus nombreux que ceux prônant la présence de la presse.

Ainsi Me Julien Betemps a demandé la "plus grande publicité possible" pour "un dossier qui sort des sentiers battus" tandis que Me Daniel Cataldi plaidait "l'intérêt commun de comprendre l'incompréhensible" et de "faire disparaître l'ombre et le silence qui ont permis la réalisation de ces faits".

L'avocate générale Agnès Deletang et la défense ont plaidé le huis clos total mais la cour s'est rangée aux arguments de ceux qui veulent que l'affaire serve d'exemple.

"On ne va pas effacer ce qui s'est passé mais si ça peut servir ne fût-ce qu'à une enfant, il faut un huis clos partiel", a ainsi dit à la barre le père d'une victime de Mornac. Le procès doit durer sept jours et s'achever vendredi 16 décembre. Eric Molcrette risque une peine maximale de 20 ans de réclusion criminelle.

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