Marseille : un adolescent reconnaît avoir poignardé à la carotide le garçon de 16 ans mort devant son lycée
Le principal suspect a reconnu les faits en garde à vue. Un lycéen a avoué avoir porté les coups de couteau mortels à un autre jeune garçon de 16 ans. Des coups qui lui ont tranché la carotide provoquant la mort. Le drame s’est déroulé à la sortie du lycée Poinso-Chapuis de Marseille, un établissement professionnel spécialisé dans les formations en lien avec le domaine maritime.
Le motif est futile, pour ne pas dire dérisoire. La sûreté départementale en charge de l’enquête a même parlé, pour décrire le mobile, d’"une chicaya" (sic), "une embrouille de lycéens" dont le détail est encore mal connu. A la sortie des cours jeudi après-midi, une rixe éclate entre l’un des élèves, accompagné de sa mère, et un autre. Ce dernier était accompagné de trois élèves qui n’étaient pas scolarsiés à Poinso-Chapuis, mais au lycée Léonard de Vinci dans le centre ville de la Cité phocéenne.
Les deux protagonistes sont dans un premier temps séparés, mais l’élève accompagné de sa mère revient à la charge, sortant cette fois un couteau, et attaque l’un des lycéens de Léonard de Vince le frappant au thorax et à la carotide. Le sang coule, le blessé s’effondre gravement atteint. Les marins-pompiers interviennent sur les lieux et commencent à soigner l’adolescent sur place. Mais au cours de son transport vers l’hôpital, celui-ci fait un arrêt cardio-respiratoire. Il mourra avant son arrivée.
Outre le lycéen qui a reconnu avoir porté les coups, les deux autres lycéens de Léonard de Vinci, celui de Poinso-Chapuis et la mère de l’agresseur présumé ont été placés en garde à vue. L'arme du crime n'a pas encore été retrouvée.
La ministre de l'Education nationale, Najat Vallaud-Belkacem, a fait part, dans un communiqué, de son "immense émotion". Quant à Gilles Auteroche, secrétaire académique du Syndicat national des personnels de direction de l'Education nationale (SNPEN-UNSA), il a évoqué "la grande tension qui règne à Marseille, depuis quelques semaines, notamment mais pas seulement devant les établissements de l'éducation prioritaire".
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