Metz : ivre, il se déshabille au McDonald's et frappe le vigile avant d'être maîtrisé
"Quand je bois, je fais n'importe quoi" reconnaît l'homme, gêné à la barre du tribunal. Mercredi 8, au tribunal correctionnel de Metz, un homme de 26 ans devait répondre d'un délit pour le moins embarassant. Deux jours avant, le lundi 6, aux environs de 20h45, il mangeait avec un groupe d'amis dans un restaurant McDonald's de la préfecture de la Moselle. Problème: il avait bu. Beaucoup bu même. Et la soirée va très vite déraper.
Le jeune homme commence à hurler, à importuner ses voisins de table, et à renverser du mobilier. Puis, il ôte son t-shirt et commence à monter sur la table torse nu. Le vigile de l'établissement tente alors de ramener le client à la raison. Une intervention qui va déclencher la fureur du jeune homme qui va commencer à frapper de manière "hystérique" le professionnel de la sécurité, tout en continuant à tout renverser autour de lui. Ses camarades profiteront de la confusion pour s'éclipser de la scène.
Il finira par être maitrisé et plaqué au sol, sur le trottoir, en dehors de l'établissement. Avec difficulté: le vigile se verra délivrer un certificat avec une ITT d'un jour. Placé en garde à vue, le jeune ivrogne refuse de se plier à un test d'alcoolémie. Il faudra attendre huit heures avant de parvenir à le faire souffler. Et le taux d'1,66 gramme d'alcool par litre de sang en dit long sur le niveau qu'il avait dû atteindre au moment de son coup de folie au restaurant.
A la barre du tribunal, l'homme essaie de se justifier par une situation personnelle difficile. Les premières condamnations à 14 ans, l'alcoolisme aigu, et une cure de sevrage de quatre mois, brusquement interrompue ce fameux lundi, par l'ingestion de deux litres d'alcool fort.
Le ministère public avait requis deux ans de prison ferme avec une révocation d'un sursis de trois mois issu d'une précédente condamnation. Son avocat a essayé de le défendre en expliquant que le cas de son client n'était pas "irrécupérable". L'accusé a finalement été condamné à un an de prison dont six mois avec sursis, révocation de son ancien sursis et obligation de soin. Le tout avec mandat de dépôt, le conduisant directement de la sortie du tribunal à la case prison.
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