Migrants : tags sur un ministère pour dénoncer l'"accueil de merde"
Des bénévoles engagés dans l'aide aux migrants ont mené une brève opération samedi matin en taguant un large slogan "accueil de merde" sur la façade du ministère de la Cohésion des territoires, a constaté l'AFP.
Arrivés peu après 10H30 devant le ministère chargé notamment du logement, une vingtaine de personnes se sont rapidement alignées devant la façade de cet ancien hôtel particulier situé à une centaine de mètres de Matignon.
Les mains recouvertes de gants en latex, chacun a dessiné une lettre en capitale sur le mur de pierre, à l'aide d'une matière marron extraite de sacs en plastique ou de boîtes de mousse au chocolat.
Les manifestants, des riverains des quartiers Jaurès ou la Chapelle (dans le nord de Paris) engagés dans l'aide aux migrants via des distributions de repas notamment, se sont ensuite rapidement dispersés.
Dans un communiqué, ils ont dénoncé "la politique de tri et d'expulsion" que le gouvernement "dissimule derrière un affichage de solidarité".
"A Paris comme à Calais, à la Roya, à Briançon et ailleurs, les personnes exilées à la rue sont maltraitées et harcelées", ajoute le communiqué, en estimant que "les empêcher de manger, de dormir, de se laver et d'avoir accès à des toilettes fait tout simplement partie de la politique du gouvernement pour +réguler les flux migratoires+".
L'article vous a plu ? Il a mobilisé notre rédaction qui ne vit que de vos dons.
L'information a un coût, d'autant plus que la concurrence des rédactions subventionnées impose un surcroît de rigueur et de professionnalisme.
Avec votre soutien, France-Soir continuera à proposer ses articles gratuitement car nous pensons que tout le monde doit avoir accès à une information libre et indépendante pour se forger sa propre opinion.
Vous êtes la condition sine qua non à notre existence, soutenez-nous pour que France-Soir demeure le média français qui fait s’exprimer les plus légitimes.
Si vous le pouvez, soutenez-nous mensuellement, à partir de seulement 1€. Votre impact en faveur d’une presse libre n’en sera que plus fort. Merci.