Montpellier : l'université toujours fermée après la violente expulsion d'étudiants grévistes par une "milice fasciste"

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La rédaction de FranceSoir.fr
Publié le 26 mars 2018 - 10:03
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Le doyen de la Faculté de droit et science politique de Montpellier, Philippe Pétel, a remis sa démission au président de l'Université, après la violente éviction dans la nuit de jeudi à vendredi par
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L'université de Montpellier est encore restée fermée ce lundi, trois jours après la violente expulsion d'étudiants grévistes d'un amphithéâtre.
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L'université de Montpellier est restée fermée ce lundi, trois jours après la violente expulsion d'étudiants grévistes qui occupaient un amphithéâtre. Le doyen de la fac a été accusé d'avoir envoyé une "milice" pour les déloger. Il a démissionné depuis. Mais les tensions ne sont pas retombées.

Il n'y aura pas cours. Ce lundi 26, l'université de Montpellier est restée fermée. Une décision prise par le président Philippe Augé, qui souhaite prévenir tout débordement trois jours après la violente expulsion d'étudiants grévistes d'un amphithéâtre de la fac par un "commando".

Les tensions sont vives depuis vendredi car les étudiants accusent l'administration et en particulier le doyen de l'université, Philippe Pétel, d'avoir envoyé une "milice fasciste" (telle que la décrivent les jeunes grévistes) d'hommes cagoulés et armés de matraques pour les déloger.

Au moins trois étudiants avaient dû être hospitalisés après avoir reçu des coups de matraque.

Suite à ces événements et aux accusations qui pesaient sur lui, Philippe Pétel a d'ailleurs donné sa démission samedi. Mais les tensions ne sont pas retombées pour autant. Bien au contraire.

Lire aussi: agression d'étudiants à Montpellier - qui étaient les membres du commando?

Dimanche 25, près de 200 militants antifascistes, des étudiants opposés à la réforme d'accès à l'université, ainsi que des membres de la Ligue des droits de l'Homme, des anarchistes et des jeunes communistes, se sont retrouvés devant la préfecture de l'Hérault pour manifester. "Fachos, ni dans nos facs, ni dans nos rues", pouvait-on lire sur une banderole.

Cette foule est ensuite allée à la rencontre d'un groupuscule d'identitaires de la Ligue du Midi. Insultes et projectiles ont volé d'un groupe à l'autre par-dessus la police anti-émeute qui a dû intervenir pour éviter un drame.

Le volet judiciaire de ces incidents se poursuit. Le parquet de Montpellier avait en effet ouvert une enquête pour des faits de "violences en réunion et avec arme". Le procureur de la République de Montpellier Christophe Barret avait aussi précisé que cette enquête "visait également l'intrusion".

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