Mort d'Anne-Cécile Pinel : ses parents demandent d'écrire à Macron
Leur combat pour la vérité se poursuit. Les parents d'Anne-Cécile Pinel, disparue en Croatie en 2014, cherchent toujours à connaître les circonstances de la mort de leur fille dont les ossements n'ont été découverts qu'en janvier de cette année.
Pour tenter d'obtenir que le juge d'instruction français basé à Lyon soit dessaisi de l'affaire, les parents de la jeune femme estimant qu'il se désintéresse du dossier. Ces derniers ont demandé à leurs soutiens d'écrire au président de la République pour tenter de faire pression en ce sens. Ils mettent à disposition une lettre-type sur le site Internet de l'association Actions, Lumières, Justice pour Anne-Cécile, qu'il faut signer puis envoyer sans affranchissement à l'Elysée d'ici lundi 21 mai 2018.
Un appel à la solidarité qui intervient trois semaines avant la décision de la cour d’appel de Lyon à qui le parquet général a réclamé le dessaisissement du juge chargé de l’enquête.
Les parents ont déjà écrit au président de la République et ont reçu une réponse dans laquelle on leur indique que "le Chef de l'Etat ne peut intervenir dans les affaires soumises à la justice". Dans la missive désormais proposée, ils soulignent qu'ils souhaitent "simplement que le juge chargé de l’affaire fasse son travail d'instructeur pour lequel il est rémunéré par les deniers de l'Etat dont vous êtes le garant".
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En juillet 2014, l'étudiante savoyarde s'était rendue en Croatie pour assister à un événement qui a réuni environ 2.000 personnes, très majoritairement des étrangers. Le dernier jour du festival, Anne-Cécile Pinel avait annoncé à une amie qu'elle partait pour une promenade. Elle n'a plus jamais donné signe de vie.
Ce sont des chasseurs qui ont découvert un squelette à environ deux kilomètres du lieu de l'événement musical au début de l'année. Autour du poignet, la dépouille portait un bracelet des festivaliers. Le corps avait encore un appareil auditif du même modèle que celui qu'utilisait Anne-Cécile Pinel, rendant l'identification certaine malgré la dégradation du cadavre.
D'après l'avocate de la famille de la jeune femme, le rapport d'autopsie a annoncé que la mort a probablement été causée par un "choc à la tête". L'origine de ce coup mortel n'est pour l'instant pas connue avec exactitude, ne permettant donc pas de confirmer la piste criminelle.
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