Nice : trois militaires en faction devant un centre communautaire juif agressés à l'arme blanche
Il aurait crié "je suis 100% Coulibaly" avant de passer à l'acte. Ce mardi matin, un homme a violement agressé à l'arme blanche trois militaires en faction devant un consistoire juif de Nice dans le cadre du plan Vigipirate renforcé.
Selon les premiers éléments de l'enquête, l'homme qui se prénommerait Moussa Coulibaly (comme l'auteur de la fusillade de Montrouge et de la prise d'otages de la porte de Vincennes) aurait sorti un couteau de son sac avant de se jeter sur les trois milliaire qui montaient la garde devant un bâtiment abritant un consistoire israélite, les locaux de Radio Shalom et une association juive, avenue Jean-Médecin. Au cours de la rixe, l'un des militaires a été blessé au menton, tandis que ses collègues ont reçu des coups à l'épaule et à la joue. Ils ont été pris en charge par les services de secours sur le lieu de l'agression et leur pronostic vital ne serait pas engagé.
L'auteur de l'attaque a été interpellé grâce à l'intervention de deux agents du tramway, qui passaient à proximité, et d'un autre homme, selon le premier adjoint de Christian Estrosi à la mairie de Nice, Philippe Pradal. Selon les informations diffusées par iTélé, l'homme, âgé de 30 ans serait connu des services de police pour "violence sur personne dépositaire de l'autorité publique" et "vol aggravé". Il aurait été refoulé à la frontière turque alors qu'il cherchait à se rendre en Syrie la semaine dernière. Il aurait été ententdu par la Direction générale de la sécurité intérieur à son retour en France mais son dossier n'a pas été judiciariser.
Le député-maire de la ville Christian Estrosi, a fermement dénoncé l'agression sur son compte Twitter, expliquant que "c'est un symbole que de voir attaqué ces héros inconnus le jour-même où nous honorons les soldats tombés en Espagne. Nous sommes tous attaqués". Sur BFM-TV, l'ancien ministre assure qu'une "deuxième personne, qui pourrait être son complice, a été interpellée".
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