Nordahl L. : les enquêteurs n'excluent pas une implication dans la tuerie de Chevaline en 2012

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La rédaction de FranceSoir.fr
Publié le 20 décembre 2017 - 19:07
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Le portrait robot du principal suspect de la tuerie de Chevaline.
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La tuerie de Chevaline reste mystérieuse, cinq ans après les faits et plusieurs pistes abandonnées.
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Les enquêteurs n'excluent plus que Nordahl Lelandais, présumé innocent dans les deux affaires où il est mis en examen (les disparitions de la petite Maëlys et d'Arthur Noyer), soit impliqué dans d'autres crimes. Avec, entre les lignes, la possibilité d'un lien avec un fait divers sanglant: la tuerie de Chevaline en 2012 en Haute-Savoie où quatre personnes ont été abattues pour une raison mystérieuse.

Bien qu'il soit toujours présumé innocent et qu'il nie toute implication dans la mort maintenant certaine d'Arthur Noyer et celle présumée de Maëlys de Araujo, c'est bien la piste d'un tueur en série qui se dessine, à en croire les enquêteurs, en filigrane derrière la personnalité de Nordahl Lelandais, mis en examen dans les deux affaires.

Et les gendarmes remontent maintenant plus loin encore sur certaines disparitions jamais élucidée comme celle de Jean-Christophe Morin en 2011 et Ahmed Hamadou en 2012, dans les deux cas lors d'un festival de musique à Albertville. Ou encore celle de Adrien Mourialmé, près du lac d'Annecy (Haute-Savoie) le 5 jullet de cette année. 

Aller plus loin: Nordahl L.: ces autres disparitions qui intriguent les enquêteurs 

Et selon plusieurs médias, c'est une affaire d'un tout autre calibre sur laquelle les enquêteurs se penchent maintenant: la tuerie de Chevaline, l'un des faits divers les plus mystérieux de l'histoire criminelle française récente. Le 5 septembre 2012, dans une petite commune rurale de Haute-Savoie, trois membres d'une même famille irakienne, résidant au Royaume-Uni et faisant du camping dans la région, ainsi qu'un cycliste qui passait par là, sont abattus à l'arme à feu. Saad Al-Hilli, 50 ans, sa femme Iqbal (47 ans, de nationalité suédoise mais d'origine irakienne) et la mère de cette dernière (âgée de 74 ans) sont retrouvés morts de plusieurs balles dans la tête tout comme Sylvain Mollier, un homme de 45 ans habitant la région qui sera touché par sept balles. Deux petites filles de sept et quatre ans échappent au carnage.

L'arme du crime est plutôt atypique: il s'agit d'un pistolet Luger p06 utilisé par l'armée suisse au début du XXe siècle.

Le deux petites orphelines ne pourront pas apporter d'éléments suffisants pour identifier un suspect précis. L'enquête piétine: un motard et un policier municipal collectionneur d'armes anciennes ont été entendus dans le cadre de l'enquête mais mis hors de cause. Un ancien légionnaire, ami de Sylvain Mollier a aussi été auditionné par les gendarmes et s'est suicidé peu après, en 2014. Le modus operandi du meurtre, impliquant un suspect sachant manier une arme difficile à trouver et capable d'exécuter de sang-froid quatre personnes, mettait les enquêteurs sur la piste d'un militaire, sans plus de détails. 

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