Paris - Policier attaqué à Notre-Dame : le monument déjà visé par une action en septembre 2016
On ne connaît pas encore exactement le déroulé exact des faits, ni même s'il s'agit réellement d'un attentat terroriste (bien que le parquet antiterroriste ait déjà ouvert une enquête). Un homme a attaqué ce mardi 6 un policier devant l'église de Notre-Dame à Paris avant d'être rapidement "neutralisé" par balles.
Si la piste terroriste se confirme, ce ne sera pas la première fois que le monument à la fois symbolique culturellement et particulièrement attractif sur le plan touristique est la cible d'une attaque qui ne va pas à son terme. En septembre 2016, une voiture –une Peugeot 607– avait été découverte en plein cœur du week-end, au petit matin, stationnée dans le Quartier latin, à quelques centaines de mètres seulement de l'église Notre-Dame. A l'intérieur, cinq bonbonnes de gaz et trois bouteilles de gasoil, sans système de mise à feu, mais visiblement installées pour servir, sont retrouvées. Les feux de détresse étaient allumés et les plaques d'immatriculation ôtées.
Le jeudi 8 septembre, trois femmes ont été arrêtées dans l'Essonne. Agées de 39, 23 et 19 ans, elles étaient présentées comme "fanatisées" et "radicalisées" et préparaient une action violente. Lors de l'arrestation, l'une de ces femmes a réussi à poignarder un policier avant d'être neutralisée. Deux des trois jeunes femmes arrêtées étaient les filles du propriétaire du véhicule, un homme connu pour sa radicalisation islamiste.
Si le mode opératoire de l'attentat semblait pour le moins curieux, du fait de l'absence de système de mise à feu, les faits avaient provoqué un début de polémique, la voiture ayant pu stationner plusieurs heures sans intervention policière malgré plusieurs signalements, et la grande proximité avec l'église Notre-Dame considérée comme un site à risques.
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