Reims : le petit garçon souffre d'une hernie de l'intestin du côté droit, les médecins l'opèrent du côté gauche
C'est le quotidien L'Union de Reims qui relate dans son édition de vendredi 16 la terrible mésaventure vécue par un bébé et ses parents. Johan, un petit garçon né prématurément en janvier 2016 devait subir une opération en mai pour soigner une hernie de l'intestin. Problème, l'enfant a été opéré… du mauvais côté du ventre.
Le petit Johan souffre de plusieurs problèmes de santé. L'enfant se plaint un jour d'une douleur du côté droit du ventre. Des médecins lui diagnostiquent notamment une "hernie inquinale droite étranglée". Concrètement, une petite partie de son intestin sort au niveau du canal inguinal, et déborde dans l'aine où elle crée une grosseur.
Une opération doit être réalisée, l'enfant souffrant et son ventre commençant à prendre une coloration bleue indiquant que la situation est une urgence. Le bébé passe "sur le billard" sous anesthésie générale. Lorsque le petit Johan est ramené dans sa chambre, où sa maman l'attendait, cette dernière découvre immédiatement que quelque chose ne va pas. L'enfant en effet avait mal et était enflé du côté droit. Or, le pansement post-opératoire est placé du côté gauche.
La mère demande immédiatement des explications à un personnel hospitalier visiblement bafouillant et peinant à expliquer les raisons de cette anomalie. Et, rapidement, l'inimaginable va s'avérer être la triste réalité. L'enfant s'est fait ouvrir le ventre et manipuler l'intestin du mauvais côté. Pourquoi? En apparence, une confusion entre deux documents administratifs. Le premier décrivait le bon côté, le deuxième, le mauvais. Problème, l'équipe chirurgicale s'est référé au mauvais document, le dernier en date.
Face à la colère des parents, la seule proposition émise par l'équipe médicale est de réopérer immédiatement l'enfant. Les parents refusent, mais Johan sera finalement de nouveau anesthésié et soigné le lendemain. Correctement cette fois.
Les parents n'envisagent visiblement pas de porter plainte contre le CHU après avoir reçu des explications et des excuses de l'établissement. Mais malgré tout, la mère ne décolère pas de la mésaventure arrivée à son enfant: "Je reste très énervée par cette histoire, forcément! Si ça avait été pour une amputation, qu’est-ce qui se serait passé? Quand j’ai réalisé l’erreur, on m’a d’abord quasiment traitée de folle, j’espère qu’il y aura tout de même une sanction".
Le petit Johan, lui, s'est très bien remis de ces deux opérations à 24 heures d'intervalle.
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