Scène d'horreur en Haute-Garonne : une camionnette percute un groupe de cavaliers, 2 chevaux agonisent sur la route
Les faits sont terrifiants. Les médias locaux ont rapporté un sordide et peu commun accident de la circulation qui s'est déroulé jeudi 22 dans le département de la Haute-Garonne. Une voiture a en effet percuté de plein fouet un groupe de cavaliers. Deux personnes ont été blessées et deux chevaux sont morts dans d'atroces souffrances sur la route, laissant apercevoir, à ceux qui ont pu constater la scène, une vision de cauchemar.
Il était 22h45 environ sur la commune de Montbrun-Lauragais. Un groupe de six cavaliers va se retrouver heurté par un véhicule. Ils revenaient d'un marché nocturne et portaient des gilets réfléchissants pour bien marquer leur présence quand le drame s'est déroulé.
D'après les premiers éléments de l'enquête de gendarmerie, c'est une camionnette qui a percuté le groupe. Elle était conduite par un homme de 34 ans visiblement ivre au moment des faits.
A la vitesse où le choc s'est produit, l'un des chevaux et son cavalier été projetés en l'air. S'écrasant sur la route, l'animal est visiblement mort sur le coup. Un autre cheval a été blessé, les pattes brisées par le véhicule. Ayant survécu au choc, il a agonisé dans d'atroces souffrances sur la chaussée. Il faudra attendre l'arrivée du vétérinaire, seul autorisé à pratiquer une euthanasie, pour mettre fin aux tourments de la malheureuse bête. Les deux cavaliers blessés ont, pour l'un plusieurs cotes cassées, et pour l'autre des plaies ayant nécessité six points de sutures. Les quatre autres cavaliers sont traumatisés par la scène effroyable dont ils ont été les victimes.
Et l'horreur ne s'arrêtera pas là malheureusement. Pendant trois jours en effet, les cadavres des trois chevaux morts resteront gisants sur la chaussée. Seul un équarisseur est en effet habilité pour prendre en charge la dépouille d'un animal de cette taille. Et aucun n'était disponible dans des délais plus courts.
À LIRE AUSSI
L'article vous a plu ? Il a mobilisé notre rédaction qui ne vit que de vos dons.
L'information a un coût, d'autant plus que la concurrence des rédactions subventionnées impose un surcroît de rigueur et de professionnalisme.
Avec votre soutien, France-Soir continuera à proposer ses articles gratuitement car nous pensons que tout le monde doit avoir accès à une information libre et indépendante pour se forger sa propre opinion.
Vous êtes la condition sine qua non à notre existence, soutenez-nous pour que France-Soir demeure le média français qui fait s’exprimer les plus légitimes.
Si vous le pouvez, soutenez-nous mensuellement, à partir de seulement 1€. Votre impact en faveur d’une presse libre n’en sera que plus fort. Merci.