Tarn-et-Garonne : un militaire meurt écrasé par un blindé durant un exercice
Un militaire français est mort mercredi 2 durant un exercice mené au camp de Caylus, dans le Tarn-et-Garonne. Il a été écrasé par un véhicule blindé après que celui-ci se soit retourné. Un autre militaire a été légèrement blessé.
Le dramatique accident s'est produit lors d'un entraînement à la conduite en terrain accidenté. L'homme en question, un adjudant du 3ème régiment parachutiste d'infanterie de marine (RPIMa) de Carcassonne âgé de 37 ans, se trouvait à bord d'un véhicule de l'avant blindé (VAB), un engin de 13 tonnes très utilisé par l'armée qui permet de transporter une dizaine de fantassins sur les théâtres d'opération.
Selon les informations dévoilées par La Dépêche, la VAB s'est retourné "pour une raison indéterminée", a fait savoir l'état-major des armées dans un communiqué, et le sous-officier aurait été éjecté dans des conditions qui restaient ce jeudi 3 à préciser. Il s'est alors retrouvé piégé sous le véhicule. Les pompiers et le Samu ont été appelés et un engin de levage déployé pour libérer le militaire. Mais malgré ces efforts, il a succombé à ses blessures. Il était marié et père d'un enfant. Le conducteur du véhicule a quant à lui été légèrement blessé.
Le ministère des Armées s'est "associé à la douleur de la famille, des proches et des frères d'armes du sous-officier dur 3ème RPIMa décédé" dans un message posté sur son compte Twitter, les assurant de son soutien.
Le #MinArm s'associe à la douleur de la famille,des proches & des frères d'armes du sous-officier @3RPIMa décédé & les assure de son soutien https://t.co/3YMxf6CHkg
— Ministère des Armées (@Defense_gouv) 2 août 2017
Une enquête de gendarmerie a été ouverte pour faire la lumière sur les circonstances du drame. Déjà en mai dernier, un accident avait coûté la vie à deux légionnaires dans la Marne. Les deux hommes s'étaient noyés lors d'un exercice en canoë- kayak.
À LIRE AUSSI
L'article vous a plu ? Il a mobilisé notre rédaction qui ne vit que de vos dons.
L'information a un coût, d'autant plus que la concurrence des rédactions subventionnées impose un surcroît de rigueur et de professionnalisme.
Avec votre soutien, France-Soir continuera à proposer ses articles gratuitement car nous pensons que tout le monde doit avoir accès à une information libre et indépendante pour se forger sa propre opinion.
Vous êtes la condition sine qua non à notre existence, soutenez-nous pour que France-Soir demeure le média français qui fait s’exprimer les plus légitimes.
Si vous le pouvez, soutenez-nous mensuellement, à partir de seulement 1€. Votre impact en faveur d’une presse libre n’en sera que plus fort. Merci.